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Parus chez Ouest-France

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Parus chez Ouest-France

Pour cuisiner

Roborative, saine, bon marché, la soupe revient en force dans nos assiettes. À condition d’être originale ou exotique, elle devient même très « tendance ». Tel est l’esprit qui a présidé à cette sélection de recettes. N’y cherchez pas les classiques de la cuisine française ; ils en son absents et les quatre ou cinq préparations régionales proposées, hormis la gratinée à l’oignon, vous seront inconnues. En revanche, vous saurez tout sur la soupe Phô d’Hanoi, le gaspacho espagnol, le minestrone italien, le waterzoi flamand, le « cock a leekie » anglais, le goulash slave, la sopa branca portugaise, le wonton chinois, le dhal indien, le miso japonais, le laksa malaisien, le bortsch russe, la chaudraie québécoise, le chowder américain, le foul égyptien, le m’baazi kenyan, le thiou sénégalais et l’harira marocaine …Plus quelques dizaines d’autres.

Dépaysement garanti !

Le tour du monde des soupes, de Christine Achard, Ouest-France, 140 p., 11,90 euros.

Voici un livre de cuisine conçu exclusivement pour les âmes peu sensibles et les amateurs de chasse. Comment, sans cela, se procurer sur le marché de nos jours, bécassines, palombes, alouettes, bernaches, sarcelles, vanneaux et, abomination, merles ?

Si l’idée de regarder cuire, même dans la plus délicate des sauces, des morceaux de biche, chevreuil, daim, ou autre créature gracile et innocente ne vous soulève pas le cœur, vous serez à votre aise.

Si vous n’en êtes pas capables, consolez-vous avec le sanglier, le lièvre ou le colvert, que le porc, le lapin ou le canard d’élevage remplacent aisément, une marinade venant donner à la viande le goût de sauvagine qui lui manquait…

Trop bon ! Le gibier, de Philippe Cerfeuillet, Ouest-France, 66 p., 7,90 euros.

Traditionnellement, le pot-au-feu, plat d’hiver populaire par excellence, consiste en un assemblage de viandes et de légumes, mais aussi, en bord de mer, de poissons, mis à cuire ensemble dans un pot commun et consommé ensuite avec son bouillon et divers aromates.

Si toute ménagère sait préparer le pot-au-feu stricto sensu, il peut être divertissant d’en découvrir les variantes régionales et nationales. Voici donc, pour changer de l’éternelle macreuse accompagnée de chou, navets, carottes et cornichons, de la poule au pot, du bœuf à la ficelle, la façon de faire des vignerons bourguignons, ou celle de Rocamadour. Voici déclinés les pot-au-feu de cochon, gibier, cerf, pigeon, agneau, canard ou foie gras, au thé ou à la sauce thaï, mais aussi la garbure, le hochepot, le waterzoi, le kig ha farz, et leurs équivalents vietnamien « soupe Pho d’Hanoi », madrilène, piémontais, portugais.

Quant au pot-au-feu de poisson, il s’appelle bouillabaisse, cotriade, bourride, caudière ou chaudrée et rien ne vous interdit, dans un instant de folie, d’y ajouter un ou deux homards …
Bon appétit !

Trop bon ! Le pot-au-feu, de Jacques Thorel, Ouest-France, 68 p., 9 euros.

Sauf à supposer que, mycologue averti, vous les récoltiez vous-mêmes, les champignons des bois sont devenus, ces dernières années, un produit de luxe quasi inabordable. Au prix que coûtent désormais, non seulement cèpes, girolles, morilles ou truffes, mais même le moindre coulemelle, trompette de la mort, russule, rosé des prés, pleurotte, oronge ou pied de mouton, vous avez intérêt à ne pas les massacrer en les cuisinant. D’ailleurs, comment vous y prendre si vous voulez sortir de l’éternelle poêlée à l’ail et fines herbes ?

Quelques grands chefs vous enseigneront donc, outre l’art délicat de la cuisson, les secrets de leurs veloutés, carpaccios, tempuras, crumbles, vol au vent, risotto, ragoût, quiche, cake, gratin, croustade et j’en passe.

À garder pour les soirs où vous désirez flatter vos invités en leur servant un plat cher, très cher, en dépit des apparences…

Trop bon ! Les champignons, de Philippe Cerfeuillet, Ouest-France, 72 p., 7,90 euros.

Crise économique et loisirs « créatifs » incitent nombre de gens à fabriquer des objets qu’ils achetaient jadis dans le commerce. C’est le cas des décorations de Noël. Si vous en avez assez de payer trop cher des pacotilles importées de Chine, ce petit manuel vous propose, pourvu que vous possédiez un minimum de talent pour le bricolage ou la couture, d’apprendre à réaliser, dans les tons rouges chers aux traditions nordiques, divers objets d’ornement : sapin de lumière, photophores, lumignons, « triptyque des rois mages », cœurs décoratifs, guirlandes, coussinets, couronne de sapin, suspension ou boules de Noël. C’est en général de bon goût et relativement facile à exécuter. Y manque une dimension spirituelle occultée par notre société consumériste…

Pour un Noël en rouge, de Hélène Leroux-Hugon et Juliette Vicart, Ouest-France, 46 p., 4,90 euros.

Pour se cultiver

TresorAujourd’hui réduite à l’état de tristes banlieues plus ou moins bien famées, l’Île-de-France fut le berceau capétien par excellence. À ce titre, la région possède encore, en dépit des déprédations des siècles, églises, monastères, chapelles en abondance, souvent riches d’œuvres d’art aussi précieuses qu’insoupçonnées.

Christophe Lefébure ne prétend nullement à l’exhaustivité avec ce petit guide. Passant très vite sur Paris ou la basilique de Saint-Denis, faisant l’impasse sur Versailles et bien d’autres villes ou villages, il s’attache à tirer de l’oubli des sites délaissés malgré les merveilles qu’ils abritent. Savez-vous que Longpont demeure le plus grand pèlerinage marial de la région parisienne ? Que Saint-Étienne de Corbeil-Essones possède d’admirables fresques, longtemps cachées sous un badigeon, datant de l’aube de la Renaissance ? Que le Vexin aligne une collection de statues mariales de différentes époques et différents styles mais toutes exceptionnelles ? Que Magny-les-Hameaux dissimule un inestimable Saint Jérôme de Guido Reni ? Que Jouy-en-Josas vénère une Diège médiévale, autrement dit une Dei Genitrix ?

Les Franciliens, et les autres, prendront plaisir à cette découverte, qu’il s’agisse de varier les promenades dominicales ou de se souvenir que les départements de la couronne parisienne ne furent pas toujours les zones de non-droit qu’ils sont trop souvent devenus.

Trésors religieux d’Île-de-France, de Christophe Lefébure, Ouest-France, 120 p., 14,90 euros.

Les éditions Ouest-France entament une nouvelle série régionaliste, inégale en fonction des talents littéraires des auteurs, leur sérieux, leurs capacités de mystification. Le but en est de raconter des histoires de fantômes, modernes de préférence, ou des événements supposés inexplicables.

Voici donc une sélection de « maisons sanglantes » où les murs saignent …, de poltergeists, possessions, hantises, envoûtements, apparitions et revenants. Philippe Bertin n’y croit guère, cela se sent, Mme d’Albepierre y croit, cela se sent aussi. L’un prend la chose à la plaisanterie et livre un travail journalistique approximatif, l’autre œuvre en historienne et en spécialiste de l’ésotérisme. Comme elle écrit bien, cela donne parfois des récits assez remarquables qui ne dépareraient pas une anthologie du fantastique.

Là n’est pas l’essentiel. Que vous croyiez ou non à ces phénomènes importe peu ; le véritable intérêt de ces petits livres, hormis quelques plaisants frissons si vous êtes amateurs du genre, est l’étonnant panorama sociologique qui se dessine entre les lignes. Tous les acteurs de ces histoires, dont les plus anciennes n’ont pas cinquante ans, ont abandonné la pratique religieuse mais croient en une foultitude de diableries ; pour les combattre, car ils sont terrifiés, ils vont voir le sorcier, le prêtre apostat, le chaman, le marabout, le prétendu pope, et autres exorcistes improvisés plus aptes à aggraver les choses qu’à les arranger. Et c’est ainsi que nos villes, banlieues, campagnes sombrent dans des angoisses et une crédulité dont les époques les « plus obscurantistes » n’ont jamais eu idée…

Qui dira la responsabilité de l’Église catholique post-conciliaire dans ce naufrage, et l’urgence d’une nouvelle évangélisation ?

Lieux étranges et maisons hantées en Picardie, Clotilde d’Albepierre, Ouest-France, 182 p., 14,50 euros.
Maisons hantées et lieux étranges en Bretagne, de Philippe Bertin, Ouest-France, 190 p., 15 euros.

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