Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Un médecin mûrissant, éloigné du catholicisme, un peu agnostique, se découvre atteint d’un cancer incurable. Pendant les quelques mois qui lui restent à vivre, il écrit à son fils une lettre posthume par laquelle il veut l’aider à appréhender la finitude de notre nature humaine. Comment faire face à la perte d’un être cher ? Que dire à ceux qui restent ? Comment s’occuper de la dépouille mortelle et préparer les obsèques ? Le père pense à tout, dans le détail, tatillon, et, entre deux recommandations souvent superfétatoires et presque gênantes, évoque, de temps en temps, l’aspect spirituel et religieux de la question, traitée a minima.
Ce choix, compréhensible sous la plume de l’imaginaire docteur Gauthier, héros de ce mince opuscule, passe plus mal sous celle d’un prêtre. Qu’il soit utile de dénoncer le recours à la crémation, les obsèques abandonnées au bon ou au mauvais vouloir de laïcs incompétents, le refus de la mort et la terreur qu’elle inspire à nos contemporains, soit et tant mieux. Mais pourquoi rester si évasif, si craintif s’agissant de proclamer la foi, gardée ou recouvrée, en l’immortalité de l’âme, le salut et la résurrection de la chair ?
Quand je ne serai plus là, de l’Abbé Michel-Marie Zanotti-Sorkine, Robert Laffont, 78 p., 8,50 euros.