Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Le 15 janvier 1947, une promeneuse découvre, à l’orée d’un terrain vague de Los Angeles, le corps mutilé et coupé en deux d’une jeune femme. Il s’agit d’Elizabeth Short, vingt-deux ans, habituée des boîtes de nuit où ses admirateurs la surnommaient « le dahlia noir » à cause de la fleur artificielle qu’elle mettait dans ses cheveux. L’une des plus obscures affaires criminelles des USA commence.
Reprenant le dossier et ses pièces, longtemps inaccessibles aux chercheurs, Stéphane Bourgoin, spécialiste des tueurs en série, commence par détruire quelques idées fausses : Elizabeth Short n’était pas une fille facile, c’était même plutôt le contraire… ; ni une aspirante à la gloire des studios hollywoodiens et sa mort tragique n’a aucun rapport avec le monde du cinéma ; juste une petite provinciale naïve, très jolie, qui rêvait désespérément du grand amour… et qui, un soir, a croisé un homme qui, à l’évidence, n’en était pas à son premier crime sexuel.
Dans le passé, Bourgoin a publié des livres à la limite de l’insoutenable. Ce n’est pas le cas de ce dernier opus, où l’auteur observe une certaine retenue. Jusque dans la description d’une vingtaine d’autres meurtres, atroces mais qui, selon lui, devraient conduire à identifier l’assassin du Dahlia noir. Si tel est bien le cas, rien de romanesque dans cette sordide histoire, ce qui la rend plus triste encore … Reste que l’on n’est pas fatalement convaincu par une piste refroidie où les similitudes apparaissent assez minces.
Qui a tué le Dalhia noir, de Stéphane Bourgoin, éditions Ring, 480 p., 22 euros.