Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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En ce beau matin d’été, un corps gît en bas de la tour Bellanda à Nice : celui d’Ambroise Torel, apiculteur et passionné du Saint Suaire. Petit détail, la tour Bellanda fut, en 1537, le lieu de la dernière ostension du Linceul avant son transfert à Turin.
Pour le commissaire Levigan, hanté par les morts de ses proches et l’apparente vanité de l’existence, le Saint Suaire est une énigme, ou peut-être une réponse. Qui a poussé Torel dans le vide et pourquoi ? L’homme avait-il, en dénonçant les effets des pesticides sur les abeilles, provoqué l’ire de l’industrie chimique ? Ou ses recherches sur le Linceul expliquent-elles son assassinat ?
Carine Marret s’intéresse aux états d’âme de son héros, beaucoup ; expose honnêtement l’état actuel des recherches concernant le Suaire ; parle très joliment de Nice, Paris, Turin ; juxtapose tout cela afin d’en tirer une mince intrigue policière. On est loin, très loin, du Da Vinci Code. Tant mieux d’ailleurs !
Dans l’ombre du Saint Suaire, de Carine Marret, Le Cerf, 290 p., 18 euros.