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C’était un 8 juillet

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C’était un 8 juillet

8 juillet 1653 : bataille de Rethel (Ardennes). Pendant la Fronde des grands, Turenne sauve le trône du jeune Louis XIV en battant Condé.

8 juillet 1709 : bataille de Poltava. Le tsar de Russie, Pierre le Grand, bat Charles XII, roi de Suède, jusque-là invaincu. Il inaugure une tactique que reprendront après lui Alexandre 1er face à Napoléon et Staline face à Hitler : entraîner son ennemi dans l’immensité du continent russe pour mieux le vaincre par épuisement de ses troupes. Cette défaite met définitivement fin à l’hégémonie militaire de la Suède, qui, après un siècle de promenades militaires aux quatre coins de l’Europe, retombe au niveau d’une puissance locale. Pierre le Grand devient la coqueluche des cours européennes, tandis que la Russie, qui était, avant la bataille de Poltava, considérée comme une contrée de sauvages, entre dans le concert des grandes nations. Le Tsar peut alors mettre toute son énergie à la construction de Saint-Pétersbourg qu’il vient de fonder deux ans plus tôt.

8 juillet 1758 : bataille de fort Carillon (Canada); Montcalm remporte une victoire sur l’Anglais Abercrombie. Montcalm entreprend de bloquer à Fort Carillon, au sud du lac Champlain, les 15 000 hommes du général James Abercromby qui se dirigent vers Montréal. Pour cela, il dispose de seulement 3 600 hommes dont 400 miliciens canadiens et Indiens. Il remporte une éclatante victoire sur les troupes anglaises qui se briseront sur les défenses du fort. Victoire malheureusement sans lendemain puisque les effectifs anglais grandissant auront raison des Français trop peu renforcés.

8 juillet 1827 : mort de Robert Surcouf (Bretagne). Marin dès 13 ans sur des navires de commerce, il apprend vite le métier dans l’Océan indien. Officier avant 20 ans pour belle conduite au feu puis lors d’un naufrage, il se voit confier par des armateurs un brick armé pour la guerre de course. Sa carrière de « roi des corsaires » commence. Courageux, inventif, humain, il devient grâce à de nombreux exploits la terreur des marins anglais. Il lui arrive régulièrement d’être victorieux en combattant à 1 contre 3. Ayant une conception de l’action navale opposée à celle de Bonaparte (guérilla / combat d’escadres), il décline une offre de commandement du 1er consul et préfère poursuivre ses activités pour son propre compte. Enrichi, il devient armateur. L’imagerie populaire n’a retenu que ses campagnes héroïques, négligeant son implication dans la traite négrière. Une répartie célèbre du corsaire à un marin anglais qui lui reprochait de se battre pour l’argent et non pour l’honneur : « Chacun se bat pour ce qu’il n’a pas ! »

8 juillet 1918 : Ernest Hemingway est blessé (Fossalta – Italie). S’étant engagé (à 18 ans), Hemingway sert sur le front Italien en tant que brancardier. Il est touché par un éclat d’obus autrichien alors qu’il ravitaille une tranchée. Revenu à lui, il porte sur son dos et malgré sa blessure un camarade plus gravement atteint. C’est au cours de cette évacuation qu’il est à nouveau blessé par un tir de mitrailleuse. Marqué à jamais par la guerre, il devient l’un des artistes les plus représentatifs de la « lost generation« (Paris est une fête). Journaliste et romancier, il couvre la guerre d’Espagne aux côtés des Républicains (Pour qui sonne le glas), et la dernière année de la Seconde guerre mondiale en France. Aventurier difficilement contrôlable mais meneur d’hommes avéré, Hemingway se fait éconduire par le général Leclerc pour son mélange des genres ne parvenant pas à se contenter du statut de correspondant de guerre et cherchant sans cesse l’aventure avec une bande de résistants au mépris des règlements. Sa passion pour la navigation et la pêche au gros l’ont aussi amené durant la guerre à pratiquer en dilettante la chasse au sous-marin nazi en mer des Caraïbes avec son petit chalutier… Personnage hors normes, Hemingway se suicide à l’age de 61 ans, atteint d’une maladie dégénérative.

8 juillet 1920 : réception du maréchal Lyautey à l’Académie française.

8 juillet 1943 : mort de Jean Moulin (en gare de Metz). Arrêté le 21 juin par la Gestapo à Lyon, le préfet Jean Moulin meurt d’épuisement après avoir été torturé, dans le train qui devait le conduire en camp de concentration.

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