Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Brillant mathématicien, Massimo Viviani, après avoir gagné au loto, a abandonné la carrière universitaire pour s’offrir un bar à Pinetta, sa ville natale, modeste station balnéaire voisine de Livourne et y vivre en parfait épicurien. Aussi trouve-t-il malséant, alors qu’il vient de lever son rideau, un beau matin de juillet, de voir débarquer dans son établissement un adolescent passablement ivre qui affirme avoir découvert dans une poubelle « une fille plutôt mignonne mais complètement morte »…
Vérification faite, c’est vrai. Reste à savoir qui a assassiné Alina, demoiselle de la bonne société toscane mais parfaite petite dévergondée … Peut-être le géniteur de l’enfant qu’elle attendait ? Si Massimo, mêlé malgré lui à cette déplorable affaire, peste, son grand-père et ses vieux amis, avec lesquels il dispute chaque jour d’interminables parties de briscola à cinq, ont leur petite idée sur le drame, et pas l’intention de le laisser tranquille avant qu’il ait résolu « l’affaire Alina ».
Malvaldi signait là son premier roman policier. Sans violence, sans sexe, sans complaisance dans le sordide, aussi propre qu’un polar des années 50. On s’y arrêtera pour l’humour, très italien, et l’ambiance, très italienne, de cette histoire criminelle où la victime, le meurtrier, le mobile comptent moins que le décor, l’atmosphère et les personnages secondaires.
La briscola à cinq, de Marco Malvaldi, 10-18, 165p., 6,40 euros.