En cet automne 2009, Londres vit dans l’angoisse : quatre jeunes filles, au cours des semaines précédentes, ont été agressées en rentrant tard chez elles, battues à mort, leur cadavre brûlé. La presse s’est emparée de l’affaire et en surnommant le tueur le « Crémateur », elle a fait monter la psychose.

Récemment entrée à la Criminelle, Maeve Kerrigan sait qu’elle a tout pour déplaire : elle est une fille, jolie, catholique, et irlandaise. Il n’en faut pas plus pour être systématiquement mise en boîte et servir d’exutoire à ses collègues masculins.

Pourtant, quand on découvre sur un terrain vague les restes carbonisés de la brillante Rebecca Haworth, Maeve a le sentiment que quelque chose cloche. Reste à convaincre ses supérieurs qu’il n’y a pas un tueur mais deux.

Le premier roman de Jane Casey est un modèle d’efficacité : suspense insoutenable, récit construit à la perfection, personnages d’une remarquable richesse psychologique, rebondissements. Par le feu classe d’emblée son auteur parmi les reines du polar anglo-saxon et Maeve Kerrigan parmi ces détectives dont vous attendez avec impatience la prochaine enquête.

Par le feu, de Jane Casey, Presses de la Cité, 580p., 8,50 euros.