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C’était un 13 mars

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13 mars 1569 : bataille de Jarnac. Le parti catholique inflige une défaite au parti protestant. Le prince de Condé (protestant) est tué à l’issue de l’engagement.

13 mars 1663 : début de chasse aux pirates (Toulon). Le chevalier Paul, à la tête d’une division navale (6 bateaux), appareille pour attaquer les pirates barbaresques qui harcèlent les navires marchands européens en Méditerranée. Le futur lieutenant général des armées navales, Abraham Duquesne, fait partie de l’équipage de l’un des 6 bateaux.

13 mars 1806 : bataille navale du Cap Vert (Iles du Cap Vert). De Linois revenant d’une campagne dans l’Océan indien tombe malencontreusement sur l’escadre de l’amiral Waren. Il est fait prisonnier.

13 mars 1811 : bataille navale de la Lissa (côte dalmate). L’ile de Lissa servant de repère aux corsaires et à une flotte britannique, l’ordre de nettoyer la zone est donné au contre-amiral Dubourdieu qui déjà l’année dernière a tenté un raid sur l’ile. Malgré la supériorité de la flotte franco-italienne, le capitaine W. Hoste défait les assaillants. Dubourdieu est tué dans l’attaque.

13 mars 1814 : bataille de Reims. Napoléon met en déroute le corps russe du général de Saint-Priest, qui décède de ses blessures après la bataille. Ce dernier est issu de l’émigration des aristocrates français au moment de la Révolution . « Napoléon est à Soissons lorsqu’il apprend la nouvelle de la chute de Reims. C’est un évènement grave, car dès lors, les communications directes entre l’armée de Silésie et l’armée de Bohême sont rétablies. L’Empereur décide de tomber sur Saint-Priest qui occupe le chef-lieu de la Marne. S’il écrase ce dernier, l’échec de Laon, qu’il vient de subir sera effacé et le moral des troupes revu à la hausse. Saint-Priest qui sait que l’Empereur a été battu à Laon se croit en sécurité et dissémine ses troupes autour de la ville…Il n’en croit pas ses yeux, les français attaquent ! A un de ses officiers qui lui demande quelle direction prendre « si on a affaire à l’Empereur des français » le général en chef ennemi répond : « on ne reculera pas ! ».la première brigade des gardes d’honneur (1er régiment et 10ème hussards), commandée par le général Picquet est stoppée net par un adversaire qui fait d’abord bonne contenance, mais qui est finalement enfoncé par la division Ricard. Puis c’est au tour de la deuxième brigade des gardes d’honneur de s’élancer (3ème et 4ème régiments). « Nous chargeâmes donc un contre huit », nous dit Ségur ; onze canons sont pris, Saint Priest est tué, l’armée ennemie totalement battue se replie par la route de Berry-au-Bac ». LCL Georges Housset (SHD).

13 mars 1954 : début de la bataille de Dien Bien Phu (Haut Tonkin). La bataille emblématique de la défaite française en Indochine va durer près de deux mois opposant les 15 000 hommes du camp retranché aux 80 000 Viet Minh du général Giap. Le poste Béatrice est le premier à tomber. A 19h, les obus s’abattent simultanément sur le point d’appui et sur le PC du camp retranché où le Lcl Gaucher qui commande les forces de défense du camp retranché est tué avec 8 de ses officiers. Survivant des combats contre les Japonais au Tonkin en 1945, Gaucher est, après le LCL Dimitri Amilakvari et le LCL Gabriel Brunet de Sairigné, le 3ème chef de corps de cette jeune unité (créée en 1940) à tomber au champ d’honneur ; tous trois donneront leur nom à des promotions de Saint Cyr. Au moins 4 RHA (n°157, n°158, n°169, n°177) traitent de la bataille de Dien Bien Phu.

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