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C’était un 25 novembre

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C’était un 25 novembre

25 novembre 1177 : bataille de Montgisard (Palestine). Le jeune roi de Jérusalem (16 ans), Baudouin IV, appelé aussi le roi lépreux, remporte la plus belle victoire de l’épopée des croisades en battant l’armée de Saladin. Le gros de l’armée croisée étant dispersé, le royaume de Jérusalem est dangereusement exposé, ce qu’apprend Saladin. Il lève 30 000 soldats et se dirige vers Ascalon où Baudouin l’a devancé avec ses 500 derniers chevaliers. Saladin tout en faisant le siège de la ville, ravage la région qui n’est plus défendue puisque les croisés sont enfermés dans Ascalon ou en guerre sur la périphérie du royaume. Victorieux et alourdis de butin, les Musulmans reprennent le chemin de l’Égypte pensant n’avoir plus rien à craindre. Baudouin, avec ses chevaliers les rattrapent en suivant discrètement une route parallèle puis leur infligent une défaite presque complète. Saladin parvient à fuir grâce au sacrifice de sa garde personnelle.

25 novembre 1805 : combat de Castelfranco (Italie). En marge des opérations principales de la campagne d’Allemagne, le général Gouvion Saint-Cyr met en déroute un corps autrichien : 6 000 prisonniers, dont le Prince de Rohan, 1 000 chevaux, 12 canons et 13 drapeaux sont pris.

25 et 26 novembre 1870 : bataille de Dijon. Sous l’impulsion de Gambetta, les comités de Défense nationale font appel à Garibaldi, l’ancien adversaire de l’empire en Italie. Les 25 et 26 novembre, avec ses deux fils, Ricciotti et Menotti, à la tête de 10 000 tirailleurs français de l’armée des Vosges, il mène une attaque sur Dijon qui inquiète (temporairement) les Prussiens. Mais Garibaldi a agi de sa propre initiative, en dehors du plan prévu de défense du Morvan, ce qui décontenance quelque peu ses adversaires mais ne suffit pas. Il est rapidement repoussé jusqu’à Autun après avoir voulu pousser un peu trop loin son avantage. En février 1871, Garibaldi sera élu député de la Côte-d’Or, de Paris, d’Alger et de Nice, sans même avoir été candidat ! À Paris, il arrive en quatrième position derrière Louis Blanc, Gambetta et Victor Hugo. Il déclinera toutefois ces mandats, offensé par l’accueil de la nouvelle majorité monarchiste de la Chambre et ne répondra pas, non plus, ensuite aux appels de la Commune de Paris. Le corps des volontaires garibaldiens sera dissous le 10 mars suivant.

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