13 novembre 1792 : combat d’Anderlecht (actuelle Belgique). Le général Dumouriez bat les troupes impériales du prince de Wurtemberg et entre, le lendemain, dans Bruxelles.
13 novembre 1805 : Napoléon s’apprête à entrer dans Vienne (Autriche). Venant de battre la troisième coalition, l’Empereur français est à Inzersdorf lorsqu’il apprend la prise de Vienne. Il court immédiatement et quasi seul à Schönbrunn où il se fait remettre symboliquement les clés de la ville que l’Empereur autrichien vient de quitter précipitamment.
13 novembre 1901 : La mission Hourst arrive à Tchong-King (Chine centrale). Le CV Émile Hourst (1864-1940), parti de Shanghai à bord de l’Olry, vapeur de 37 mètres, remonte le fleuve bleu (Yang-Tse) sur 3 200 km. Franchissant plusieurs rapides, il accomplit un véritable exploit en seulement 22 jours, provoquant l’étonnement des Britanniques en observation. Quelques années plus tôt (1894-1895), en Afrique, Hourst commandait la flottille du Niger et avait participé aux opérations menant à la prise de Tombouctou. Il a publié Sur le Niger et au pays des Touaregs (1898).
13 novembre 1914 : bataille d’El Herri (Maroc). Malgré les ordres reçus et les conseils de ses adjoints de ne pas attaquer le camp du chef Zayane (Moha ou Hammou), le LCL Laverdure lance une colonne de 1 300 hommes depuis Khenifra sur El Herri. A peine attaqué, le camp reçoit les renforts des tribus alentour. Les pertes sont énormes : deux tiers des officiers (39) et la moitié des hommes du rang (plus de 750) sont tués. Le LTN Brasillach, père de l’écrivain R. Brasillach (fusillé en 1945) figure parmi les morts. Lyautey a écrit que si Laverdure n’avait pas été tué dans l’opération, il aurait dû être traduit en cour martiale. Le désastre est tant humain que psychologique.