Tribunes
Que faire ?
Adieu, mon pays qu’on appelle encore la France. Adieu.
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« Dysphorie » signifie angoisse, mal-être, ou plus simplement malaise.
La « dysphorie de genre » désigne un état psychologique de malaise, voire de mal-être par rapport au sexe reçu à la naissance. Pourquoi alors employer le mot « genre » plutôt que « sexe » ? Parce que le mot genre permet de prendre une distance par rapport à la réalité sensible, et d’introduire l’idée qu’entre le sexe physiologique et le sexe ressenti, il peut y avoir conflit ; c’est ainsi qu’il arrive qu’une petite fille se sente plus « garçon » que fille. Cette péripétie psychologique a toujours existé, il y a toujours eu des « garçons manqués » et des « invertis », travestis ou non.
Ce qui est nouveau, et c’est l’objet du présent ouvrage, c’est que ce malaise, cette dysphorie, s’est convertie en dogmes niant la réalité intangible et objective du sexe et établissant sa pseudo-fluidité d’un bord à l’autre ; des philosophes comme Judith Butler se sont emparé du phénomène, et de plus, le relativisme, l’individualisme ambiants achèvent de déboussoler certains parents concernés ; ceux-ci, débordés, se tournent vers des psychiatres, des psychologues, des chirurgiens, eux-mêmes acquis au concept par conviction personnelle mêlée d’appétit de puissance ; l’enfant est alors livré à un processus terrible, où pharmacologie et chirurgie sont associées, lourdes d’effets indésirables, et créant physiologiquement et psychologiquement l’irréversible, sans jamais pour autant parvenir au changement de sexe désiré.
Au sortir de ces manipulations, le jeune homme ou la jeune fille est devenu un être nouveau, à part, une personne « trans ». Ces trans vivent leur nouvel état très souvent dans la frustration et une insatisfaction douloureuses ! (beaucoup de cas de suicides) qui les orientent vers les communautés LGBT (et autres terminaisons) ; ces dernières, quoique fort divisées entre elles idéologiquement, exercent sur les plans philosophique, sociologique, et donc politique, une influence de plus en plus marquante dans la plupart des pays occidentaux. À cela se mêlent et s’ajoutent deux éléments bien caractéristiques de notre époque : la folie transhumaniste fondée sur le mépris du sexe et du corps et sur un rêve d’immortalité et, bien sûr, la bonne grosse finance internationale qui propose promotions publicitaires, médicaments, vêtements, cosmétiques, etc., et plus grave encore subventionne (l’Open Society de Georges Soros n’est qu’un exemple) par millions d’euros « la cause trans ».
Tel est le cadre, tracé à grands traits, de l’étude pertinente et fouillée de ce phénomène très complexe, gros de troubles et de violences, car ces communautés rivales se détestent et se dressent les unes contre les autres pour plus d’influence et plus de pouvoir. Certaines par exemple récusent les « parcours chirurgicaux », et prétendent que le genre est l’objet d’un choix personnel absolument souverain : c’est ainsi qu’il est loisible de se proclamer sans souci d’apparence « il », « elle », ou encore, « iel »…
L’auteur consacre sa conclusion à des pistes de réflexion à l’attention des premiers protagonistes de cette tragédie : les parents. Que faire pour éviter ces folies, comment accompagner les troubles et les réduire s’ils se produisent chez leur enfant ? Les réponses sont étonnamment simples au regard de l’ampleur du phénomène malfaisant évoqué ici ; on peut les résumer en quelques mots : éduquez votre enfant, écoutez-le, parlez-lui, faites preuve de prudence (spectacles, smartphones, camarades), proposez-lui des modèles qui le détournent du repli sur soi narcissique et élèvent son âme.