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À la faveur de sa réouverture, le Palais Galliera, musée de la mode de la ville de Paris, nous entraîne jusqu’au 14 mars 2021 dans la grand-messe des collections de la célèbre couturière Coco Chanel (1883-1971). Cette exposition qui lui est dédiée décline le parcours de sa carrière et l’évolution de son style.
Dès le début, Chanel se démarque des codes vestimentaires de son époque. S’opposant à tout ce qui entrave le mouvement et rejetant tout ornement superflu, elle propose des vêtements souples et fluides respectant le corps des femmes, accordant la capacité de se mouvoir avec aisance. Une certaine confusion des sexes s’invite dans ses confections avec le port du pantalon et les costumes d’homme que la créatrice adopte pour elle-même dès 1920. Un style reconnaissable et intemporel qui deviendra dans les années 50 le symbole d’une autre féminité. Son tailleur en tweed créé en 1924, inspiré de ses voyages en Ecosse, tissé d’une étoffe souple et doublure soie d’un tombé parfait, remportera un vif succès. Du tailleur gansé à la robe mousseline, des robes tubulaires à l’iconique « petite robe noire », leur coupe et leurs proportions cultivent raffinement et distinction c’est la « griffe » chanel identifiable entre toutes ! Sans compter tout ce qui compose aujourd’hui encore son registre, les accessoires : sacs matelassés qui n’en finissent pas d’être réinventés et bijoux fantaisie mêlant pierres, strass et fausses perles. En 1921, la rencontre de Coco Chanel avec Ernest Beaux, le génial « nez », va déclencher la naissance d’un des plus grands parfums, le « N° 5 » (accord de jasmin, rose où se mêlent le vétiver, l’ylang-ylang, l’iris, muguet, aubépine et la jonquille, le tout soutenu par l’ambre et le musc), qui s’imposera comme une fragrance culte.
Cet évènement qui célèbre ce monstre sacré de la couture, dont la vision de la femme et le sens du chic la firent entrer dans la légende, est un rendez-vous à ne pas manquer.
Illustration : Coco Chanel. Années 30 © Ministère de la Culture – Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / André Kertész
Robe de cocktail, printemps-été 1959 Dentelle noire de Dognin Paris, Patrimoine de CHANEL © Julien T. Hamon
Civilisation
« Personne ne peut ignorer l’ampleur de son activité, sa technique virtuose, son coloris d’un raffinement réellement unique, l’ambition de ses compositions » nous dit Laurent Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon. Et pourtant, Noël Coypel, père d’Antoine Coypel, a été absorbé par Versailles.
Civilisation
Quand Boutang traduit Chesterton, en 1990, l’islam menace : Chesterton l’avait pressenti en 1914, sa longue fréquentation des élites progressistes l’ayant convaincu qu’elles ne délaissent aucune chimère et ne reculent devant aucune trahison. Boutang en était persuadé aussi. Que dire de leurs lecteurs, aujourd’hui ?
Civilisation
Les amoureux de la génération actuelle, des livres, des grands auteurs, de l’histoire et des idées, qui se prêtent à l’exercice de coucher leurs propres mots dans des romans ou nouvelles, ont en commun le goût et le désir de nous éveiller à la grandeur de la France telle qu’elle a pu les faire vibrer.
Civilisation
Nous voyons souvent mal ce que nous avons sous les yeux ; les artistes, eux, ne s’arrêtent pas seulement à le regarder, ils passent aussitôt à la création, se mettant à imaginer ce qu’ils voient, du même mouvement qu’ils font voir ce qu’ils imaginent.
