Ou comment exploiter les « gisements touristiques »
Un « comité de bien » décidé par l’État, propriétaire de la cathédrale, et la Ville de Chartres a inauguré en décembre un cycle de quatre réunions avec un double objectif : 2021, rédaction d’un « plan de gestion » pour l’UNESCO, et 2024 ,« où la France accueillera le monde tandis que la cathédrale fêtera son millénaire… ». Ce sera une « véritable feuille de route des acteurs de la cathédrale » mais les intervenants ne seront pas cités dans les comptes rendus. La revue de la ville de Chartres indique dans son numéro de février que « le constat d’un « gisement touristique » à mieux exploiter fait aussi son chemin », et que « si l’aspect esthétique de l’esplanade fait débat, la nécessité de son réaménagement semble faire consensus, de même que l’idée d’y implanter un Centre culturel et touristique qui donnera de la visibilité à l’histoire et au patrimoine archéologique de la ville ». Une visibilité qui manque surtout au projet du futur parvis rebaptisé « esplanade ». Au moins, Chartres a pour elle Péguy et sa « flèche irréprochable et qui ne peut faillir ». Et qui lui épargnera peut-être le « geste contemporain » souhaité par l’Élysée pour Notre-Dame-de Paris, à « reconstruire » dare-dare pour les JO.