Christopher Gérard reprend son ouvrage paru il y a un quart de siècle, ce « parcours païen » où il ne cesse à la fois de regretter l’empereur Julien et de célébrer ce si vif sentiment de l’unité de la nature et de l’homme, dans un temps circulaire qui le prive certes de l’éternité mais lui offre d’être en fait contemporain, en quelque sorte, de tous les êtres vivants passés, présents et à venir.

Christopher Gérard a tout lu mais surtout il a bien lu. Il a lu les auteurs qu’on connaît et ceux qu’on aurait dû connaître, les auteurs oubliés et ceux qui doivent être découverts, les poètes et les romanciers, les mémorialistes et les essayistes – sans jamais sacrifier à la mode car l’idée d’être contemporain ne l’a jamais effleuré.