Recevez la lettre mensuelle de Politique Magazine

Fermer
Facebook Twitter Youtube

Editoriaux

Editoriaux

Une histoire loupée

Une histoire loupée

Par Hilaire de Crémiers

La décentralisation est, à l’origine, une idée de droite. « Le centralisme démocratique » est d’abord une « idée jacobine », robespierriste, avant de devenir léniniste et stalinienne. Depuis la Révolution française, ce qui était utopie d’intellectuels, de philosophes, plus ou moins platoniciens, en mal de pouvoir politique, est devenu une norme de l’action publique ; elle a sévi, bien sûr, particulièrement en France : l’idée d’un État parfaitement quadrillé, tracé au cordeau, s’occupant de tout, de l’éducation à la vieillesse, du travail au plaisir et à la culture, englobant toute l’activité humaine dans sa sphère souveraine.

Editoriaux

Fin de l’année

Fin de l’année

Par Hilaire de Crémiers

Nous voici à la fin de l’année 2017 qui a vu beaucoup de changements en France, et au début de l’année 2018 qui est grosse d’incertitudes. Amis lecteurs, vous aimez votre journal Politique magazine : il traite des questions d’actualités comme aucun autre journal. Dans ce numéro, comme dans les précédents, une vaste étendue d’informations mais aussi d’explications est abordée : l’Europe, la Défense, la décentralisation et l’organisation territoriale, les risques monétaires, les dangers économiques, l’actualité culturelle. Tous ceux qui sont habitués à lire nos chroniques et nos articles, savent qu’il y a là une ligne éditoriale pour ainsi dire unique dans la presse française : les actualités y sont analysées en profondeur dans le cadre d’une réflexion historique et, à sa manière, philosophique qui n’hésite pas à rappeler quelques vérités fondamentales dont les constructeurs d’abstractions et les politiciens en mal de domination prétendent se soustraire.

Editoriaux

Danger

Danger

Par Hilaire de Crémiers

L’homme qui est à la tête de la France, n’aime pas son pays. Au mieux, il fait semblant. Pour lui, la France est une nation dépassée. L’Europe seule compte dans son esprit. Il ne cesse de le dire. « Je suis venu vous parler d’Europe, a-t-il déclaré à la Sorbonne. Encore, diront certains. Ils devront s’habituer parce que je continuerai. Et parce que notre combat est bien là, c’est notre histoire, notre identité, notre horizon, ce qui nous protège et ce qui nous donne un avenir. »