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Civilisation

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Le trompe-l’œil du passé

Le trompe-l’œil du passé

Par Richard de Seze

En 1995, Michel Zink donne sa leçon inaugurale de la chaire de Littératures de la France médiévale du Collège de France : « La meilleure raison de poursuivre cet enseignement vieux de cent cinquante ans est que son objet n’existe peut-être pas » : toute la méthode de Zink est dans cette apparente désinvolture, dans cette réflexion sans cesse menée sur un objet littéraire forcément augmenté de tout l’appareil gigantesque du commentaire.

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Et toi ?

Et toi ?

Par Richard de Seze

Ribera fut le disciple espagnol du Caravage et œuvra en Italie, à Rome puis à Naples, au XVIIe siècle. Doué, rapide, célèbre, prolifique, tombé en France dans un relatif oubli après avoir été “redécouvert” et célébré au XIXe (et redécouvert encore une fois en 2002, avec la réattribution des œuvres de sa période romaine), il est aujourd’hui célébré à Paris par une exposition exceptionnelle – par les œuvres qu’elle réunit et par l’intelligence de leur déploiement – qui récapitule toute sa carrière.

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En pleine littérature

En pleine littérature

Par Michel Bouvier

Ou en pleine déconfiture ? Il est vrai que la littérature se porte mal, mais plutôt moins mal que l’homme, qui la produit, lequel chemine inéluctablement en étourdi vers la mort. La saison est mauvaise. Mais c’est justement dans ce sale temps-là que vient Noël, avec son étoile, et ses lumignons, avec son Enfançon royal, reçu dans une mangeoire comme une nourriture attendue. Fermons les volets, allumons le feu, et fêtons ces mystères, dont celui de l’écriture, de toutes ces écritures qui sont les petits de l’Écriture Sainte. « Laissez venir à moi les petits enfants. » Qu’ils viennent donc, les petits écrivains, qu’ils sortent de leurs boîtes de papier, qu’ils entonnent leurs chants de gloire.

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La déspiritualisation du Verbe ou la littérature comme astre mort

La déspiritualisation du Verbe ou la littérature comme astre mort

Par Louis Soubiale

Excepté le petit monde consanguin de la germanopratinité littéraire parisienne, nul ou presque ne peut ignorer le blog Stalker (sous-titré éloquemment « Dissection du cadavre de la littérature ») fondé et animé par Juan Asensio, critique atrabilaire bernanosien (il tient Monsieur Ouine, qu’il a lu maintes fois, pour son livre de chevet) faisant pleuvoir ses méphistophéliques philippiques bloyennes sur les écrivassiers contemporains ayant la fatuité de concevoir leur incontinente production excrémentielle annuelle comme de la littérature.