De nombreuses initiatives fleurissent en vue d’un vrai changement dans notre beau pays qui va si mal, la dernière étant le collectif « Horizon ». Il suffit d’ailleurs de voir les rayons de librairies pour se rendre compte que tout le monde s’accorde sur la nécessité de changer de cap. Mais la question n’est pas tant de savoir ce qu’il faut faire, et surtout ce qu’il faut arrêter de défaire, mais de définir comment le faire.
Car le « système » a bien verrouillé son pouvoir et a organisé sa défense en profondeur : l’idéologie de gauche continue de dominer, abondamment relayée dans les médias et les forces de résistance, que sont pêle-mêle les syndicats, les énarques, la commission européenne et les grands patrons, tiennent les rennes et ne sont pas prêts à se remettre en question. Jusqu’à nos soi-disant alliés américains ou arabes qui s’accommodent parfaitement d’une France en demi-teinte, assez faible pour être influencée, assez forte pour assoir sur la scène internationale leurs propres intérêts.
Or la politique est l’art du possible et même avec les projets les plus salutaires, on voit mal comment inverser la vapeur, comment couper les jarrets de ces « forces de progrès » qui conduisent le pays à la ruine et en tout cas menacent de rendre ingouvernable la France de 2017.
L’urgence est de saper les fondations gauchistes. Il faut des actes forts, éminemment politiques, purement politiques même, qui ne s’attaquent pas aux derniers développements hollandesques mais qui ébranlent tout l’édifice. Militons notamment pour la reconnaissance du génocide vendéen, pour une séance de repentance en bonne et due forme devant ce crime qui remettra en question le mythe fondateur de la Révolution française. Le terrain a été magnifiquement préparé par le Puy du Fou ; la réappropriation par les Français de leur Histoire suivra naturellement…
Deuxième séries de mesures urgentes à prendre, couper les vivres à tous ceux qui usurpent le monopole de la représentativité et ont les moyens d’occuper le terrain, nourris par ceux qu’ils haïssent : syndicats, médias, associations, lobbys, professionnels de l’anti-culture. Pour être clair, il faut torpiller Libé, dissoudre la CGT, brocarder le festival d’Avignon, fermer des mosquées radicales, etc. Après, les amoureux de la France auront sans doute un peu plus de liberté d’action.
Puis il y a tout le reste, les migrants, le chômage, les impôts, l’école, la famille, l’islamisme mais aussi l’avortement et le monde rural. La tâche est immense et ça va faire mal ! Un virage à 180 degrés ne serait possible qu’après un chaos total et on ne peut le souhaiter même si on le voit arriver à grands pas. Pour prendre un nouveau cap, il faut s’appuyer sur des valeurs auxquelles les Français adhèrent sans hésitation. Par exemple : liberté et responsabilité. Arrêter de faire croire que les solutions ne peuvent venir que de l’Etat mais laisser se développer et même encourager les initiatives, les audaces et le panache, que ce soient ceux des petits entrepreneurs ou ceux des projets pédagogiques alternatifs. Et au niveau de l’Etat, liberté et responsabilité portent un autre nom : souveraineté.
En d’autres termes, ce qu’il nous faut, ce n’est pas un catalogue de mesures, mais une méthode et une volonté, bref un nouvel état d’esprit.