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Messe de réparation
Pour les outrages perpétrés lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris.
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On a le droit à la caricature, surtout si elle est injuste. Le clergé de Versailles, dont les ouailles ont voté majoritairement pour monsieur Macron, est plutôt proche d’une liturgie dite classique. Les prêtres, pour la plupart, arborent soutane ou col romain.
Les mondanités organisées dans la cité de Louis XIV n’omettent pas d’inviter les ecclésiastiques locaux au cours de leurs dîners ou goûters raffinés. Onctuosité et cérémonial sont de rigueur. Le curé est déjà programmé pour être évêque. Les bonnes dames vêtues de fringues bleues avec jupes allongées et leurs époux, déguisés en gentlemen de Club de la Gentry des Yvelines, les accueillent avec ravissement. On s’est moqué suffisamment des curés mondains qui ont parfois oublié qu’ils doivent se référer au grand message du fils du charpentier, mais il est bon de savoir aussi qu’il en est – et plus qu’on ne pense – qui ne sont pas de la même eau. La charité est leur loi.
Lui est de Versailles ; il appartient au clergé d’un beau diocèse ; il est parti au service du diocèse de Parakou au nord du Bénin. Vêtu de sa grande toge blanche il est auprès des plus démunis. Il participe à toutes les actions caritatives et aide au développement du pays.
Tu sais, tu peux le rejoindre et l’aider en te connectant sur son blog : De Versailles à Parakou