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Manif pour tous ! Et maintenant?

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Manif pour tous ! Et maintenant?

Plus d’un million de Français défilent dans les rues de Paris. N’est-ce qu’un début ?

Nous étions plus du million de manifestants dimanche 13 janvier, voire beaucoup plus. Les services de gendarmerie et de police le savent pertinemment. Les vrais journalistes d’information également. Il suffisait de parcourir les cortèges – ce que j’ai fait personnellement – pour en avoir une juste estimation. Les organisateurs, qu’il faut féliciter, ont annoncé, le soir, vers 17 heures, 800 000 personnes par souci de véracité qui les honore. Ils étaient, en fait, loin du compte. Ce qui ne se voyait pas, c’est que les gens, étant tenus par leurs horaires et ayant fini de manifester, repartaient et qu’au fur et à mesure que le Champ de Mars se remplissait, il se désemplissait, restant ainsi toujours comble de 15 heures à 19 heures. A 19 heures les fins de cortège non comptabilisées n’étaient pas encore arrivées ; des groupes entiers, en particulier Civitas, se sont arrêtés ou ont été arrêtés bien avant d’aboutir au rendez-vous.

Manipulation des chiffres

C’est dire si les chiffres officiels sont faux, archi-faux. Délibérément faux. Il y a, à l’évidence, du côté du gouvernement comme du côté des médias, en particulier ceux qui relèvent de l’État, payés donc par les Français, une mauvaise foi dictée par la malveillance idéologique. Ces gens-là ne veulent pas voir ; plus exactement ils voient mais dans leur fureur ils nient la réalité. Ils sont bloqués dans leur position. François Hollande ne recevra pas le collectif de « la manif pour tous ». Il a fait semblant, comme toujours dans pareil cas, de recevoir tout le monde, se gardant bien de recevoir ceux qu’il aurait le devoir, ne serait-ce que comme arbitre, d’écouter. Ce refus est une faute politique qui, de plus, le déshonore. Ce fils de bourgeois, comme tous ses confrères du gouvernement, du même type que lui – et ils sont nombreux -, sait fort bien qu’en bravant les interdits au motif de modernité sociétale, il se façonne une image de gauche dont il a besoin pour capter à son profit des groupes de pression qui tiennent, à quelques exceptions près, l’information, la culture et, en totalité, l’Éducation dite nationale. Ces gens qui ne représentent qu’eux-mêmes, décident du sort de la France, de l’avenir de la France, malgré la France ! Leur haine trouve sa délectation dans la ruine de tout ce qui la constitue et, d’abord, ses familles. Ils sont sectaires et totalitaires : ils ne lâcheront pas leur proie. Ils imposeront leurs vues. Hollande, pour se dire leur chef, les suivra.

La France est là

Alors, à quoi sert pareille manifestation ? D’abord à s’apercevoir que la France existe toujours, malgré tout et malgré eux. Que des visages sympathiques ! Des familles souriantes et heureuses, des Français qui peuvent enfin s’exprimer et qui sont contents de se retrouver dans une occasion qui les change de l’atmosphère étouffante de leur quotidien habituel où la doxa officielle leur interdit même de penser, bref la France réelle, celle qui travaille, qui assure, comme elle peut, sa survie, pendant que les autres – ceux qui prétendent la gouverner – ne pensent qu’à leurs postes, à leurs carrières, à leur ambitions, surtout à leur domination, s’étant arrogé le rôle de la direction : il fallait entendre leurs commentaires ! Ce sont eux les patrons qui occupent les places dominantes, les plateaux de télévision, les chaires de vérité, qui édictent les dogmes de leur religion officielle, appelée à dessein non-religion ou a-religion, mais qui est, en fait, la leur, faite par eux et pour eux, dont ils sont les auteurs et profiteurs, qui n’a pour référence absolue qu’eux-mêmes et pour autorité que leurs misérables « moi ». Ces faux-culs jouent « la sociale » et « le sociétal ». Du haut de ce qu’ils croient leur grandeur, ils n’ont que mépris pour tous les Français qui font vivre la France, qui sont la France. Dotés de leurs prébendes payées par ces Français qu’ils traitent comme des esclaves, ils s’offrent le luxe de tout régenter par leur implacable législation qui ne vise qu’à détruire patrimoine, famille et société. Voilà la réalité d’aujourd’hui : un fossé immense entre le pays réel et le pays légal.

Que faire ?

Alors que faire ? Continuer ! D’abord pour que la France se retrouve elle-même, dans toute sa diversité et dans ce qui fait sa véritable unité. Oui, d’abord, pour ce plaisir ! Et pour montrer à ces faces de carême de la religion officielle qui s’imaginent être des docteurs et des prophètes chargés de définir l’avenir, que la France est le pays des esprits libres. Il relève en effet de la liberté de pensée et de la liberté de conscience, de pouvoir exprimer cette simple vérité que le sexe de l’homme et le sexe de la femme sont adaptés l’un à l’autre en vue de l’union et de la procréation ; que cette merveille naturelle est le support physique nécessaire au lien affectif et juridique qui constitue immémorialement l’union d’un homme et d’une femme et qui, dans toutes les civilisations, s’appelle le mariage. « Le mariage pour tous » est une contre-vérité et une aberration qui ne peut exister que dans les imaginations débiles de faiseurs de problèmes ou dans les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi. Comme le rappelaient judicieusement et quelquefois drôlement les pancartes des manifestants, aucun des hommes politiques qui, pour des motifs inavouables, s’apprêtent à imposer à la France leur « diktat » d’un cynisme absolu, n’est né autrement que par la voie ordinaire qu’il convient d’appeler, en l’honneur de notre Président, « la voie normale ». De cette voie normale, ils ont tous fait usage , ce qui leur a permis d’être reçus dans une famille, soignés et éduqués, de faire des études – la plupart dans les meilleurs établissements – et de réussir leur carrière. Or voilà que ces apprentis sorciers vont oser porter leur fer mortel dans la matrice même de l’humanité. Pour quel jeu de politiciens ? La stérilité, telle est la loi de leur vie médiocre, leur conception morbide de la société, le but de leurs discours et de leur législation : tout stériliser à l’image de leurs âmes stériles. Les psychiatres, les vrais, connaissent les ténébreuses régions de l’âme qui couvent de telles idées, qui fomentent ces criminelles suggestions. Tout honnête homme se doit à lui-même et aux autres de les écarter. Il est des abîmes qu’il n’est ni beau ni bon de sonder.

Donc, il est juste, bon, salutaire et tout simplement salubre de continuer à dire hautement ce qui est tout simplement vrai comme de résister à des « oukases » qui violent jusqu’à l’intime la conscience humaine.

La question politique

Hollande n’a pas l’envergure d’un Mitterrand, cet homme qui trompait tout le monde mais qui connaissait précisément son monde et aussi ses auteurs, les bons, et qui mettait sa ruse au service de l’État en revenant sur des projets funestes. L’homme aujourd’hui à l’Élysée ne réagira pas en chef de l’État, au moment précis où il pense en prendre la posture. Non seulement il ne retirera rien, mais il sera pressé d’en finir. Il a deux armes à son usage, celles qu’ont employées les politiciens qui, depuis plus d’un siècle, en France, n’abordent jamais les questions de fond et qui ne voient jamais rien venir, ni les crises, ni les guerres, ni les défaites, ni les désastres, mais qui ont l’art d’esquiver leur responsabilité. Ces armes, hélas, efficaces, ce sont l’usure politique et la lassitude psychologique. C’est là-dessus qu’Hollande compte et qu’il jouera.

L’usure politique est le grand moyen de désamorcer des conflits qui pourraient devenir explosifs. L’idée en est simple : l’adversaire s’usera pendant que l’actualité tournera. Il est si facile de mener les peuples en bateau. Les pauvres sidérurgistes et ouvriers de France en savent quelque chose.

La lassitude psychologique est le lot habituel de tous ceux qu’un système politique marginalise. Une atmosphère de combat ne se maintient pas indéfiniment quand le système dont vous êtes tributaires, vous place par principe en position de perdants. Qui peut résister ? C’est archi-connu, même si ce n’est pas théorisé ; et pour cause ! Au point qu’Hollande et tous les stipendiés du régime sussurent benoîtement : vous verrez, une fois la loi passée, personne n’y reviendra, surtout pas la droite ! Quel argument irréfutable ! Comment résister dans un système aussi totalitaire ? Même s’il se couvre des oripeaux du droit, du clinquant de la modernité, de la séduction de la licence !

Se posent, se posera donc à l’intelligence des Français la question proprement politique du système. Une vérité apparaît de plus en plus criante : le peuple de France, le pays réel n’est pas représenté. Un clan de partisans qui n’œuvre que dans le seul but de maintenir sa domination, s’est emparé de la représentation, ce qui lui permet de gouverner à sa guise ce pauvre peuple toujours bafoué. Où se situe, s’il vous plaît, la récupération ?

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