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Trump : l’immense claque donnée à la cléricature médiatique et politiquement correcte

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Une analyse de nos amis du blog LafauteàRousseau

C’est une défaite à plate couture ; un désastre en rase campagne ; une « pile » monumentale (on nous pardonnera la familiarité) : tous, journalistes de la presse écrite ou parlée et télévisuelle, hommes politiques et grandes consciences auto-proclamées, donneurs de leçons et dicteurs de conduite, pleins de morgue, de mépris, d’arrogance avant le vote, sont renvoyés, Grosjean comme devant, à leur nullité, leur cuistrerie, leur vacuité abyssale.

Ils ont bonne mine, eux qui n’ont pas su voir arriver ce qui est arrivé et qui, pire, nous imposaient depuis de longs mois, à coups de savantes démonstrations cérébrales et abstraites qu’il « fallait » Hillary et que, de toute façon, c’était fait, c’était plié : Hillary avait gagné.

Eh bien, non, c’est « Donald » qui a gagné et, en tout cas, eux, maintenant, ils ont perdu, et bien perdu. Et, franchement, les entendre parler à la radio, les voir à la télé, tous avec des intonations consternées et des mines déconfites, oui, c’était réjouissant.

Il est impossible, évidemment, de répertorier tous les cas intéressants de ce Waterloo du politiquement correct ; on s’arrêtera seulement, ici, sur deux cas un peu plus particuliers :

1. Le mercredi 9 novembre, jour de l’annonce des résultats, à 6 h 02 heure française, Gérard Araud – ambassadeur de France aux Etats-Unis, tout de même… – a décidé de communiquer ce qu’il pensait de la manière dont l’élection présidentielle américaine se présentait ; alors qu’un devoir de stricte maîtrise de leurs déclarations s’impose aux diplomates, il s’est permis cette sortie, retweetée plus de 2 000 fois mais rapidement effacée de son compte :

« Après le Brexit et cette élection, tout est désormais possible. Un monde s’effondre devant nos yeux. Un vertige. »

Scandaleux, non ? On espère que cet énergumène sera promptement remplacé à Washington, et même – pour faute professionnelle – rayé des cadres d’une Administration, qui demande plus de prudence, et de courtoisie vis-à-vis des personnes élues dans le pays où l’on est censé représenter les intérêts de la France. Il est vrai que, la veille des résultats, les conseillers de François Hollande n’ont préparé qu’une seule lettre de félicitations adressée à… Hillary Clinton ! Et que le message de félicitation de 4% au nouveau président fut à la limite de l’incorrection, et en tout cas tout entier discourtois…

2. Plus intéressant est ce mea culpa d’un journaliste du New York Times, entendu sur France info : atterré, il admettait cependant – en substance – que ni lui ni ses confrères n’avaient vu venir la déferlante populaire « pro-Trump » ; qu’ils ne savaient plus expliquer ni comprendre leur société, celle dans laquelle pourtant ils vivaient. La tristesse et le désarroi de ce journaliste étaient touchants : au moins était-il intellectuellement honnête, et capable de reconnaître qu’il s’était trompé ; et, surtout, de le dire clairement. Pensez-vous que l’on pourra attendre pareille franchise – fût-elle désarmante – aux JT de France 2, TF1 et autres BFM-TV ? Sur France info et sur France inter ? Dans le Monde, L’Obs et les autres ?

Comme dirait Bainville, « c’est douteux ».

Il nous reste l’essentiel :

• la claque, l’immense, la tonitruante, la cataclysmique claque envoyée à toute cette caste politico/médiatique ;

• et – après le Brexit – ce message – terrible pour elle – du retour du peuple, des nations, des frontières ; cette volonté franchement assumée de maîtriser l’immigration; ce refus du politiquement correct; et, surtout, surtout, la fin annoncée de l’emprise de cette caste politico-médiatique – qu’elle a pu croire définitive – sur des opinions publiques qui s’en libèrent et s’en affranchissent de plus en plus… •

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