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Covid 19 : vaccinations et mortalité

Cinq années déjà se sont écoulées depuis le début de la crise Covid et si pour certains, voire une très grande partie de la population, cet épisode fait désormais partie des heures sombres de l’histoire qu’il convient d’oublier – avec cette crainte plus ou moins avouée qu’il ne se reproduise plus tant les traumatismes furent puissants –, il est toutefois heureux que la page ne se ferme pas aussi vite à l’heure des bilans.

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Covid 19 : vaccinations et mortalité

Pour tous ceux qui, dès les premières heures, ont sonné le tocsin quant au fait que le discours imposé et répété à l’envi pendant la période du Covid 19 faisait davantage figure d’argument d’autorité que d’argument raisonné et scientifique, et qui jour après jour, mois après mois, et depuis maintenant presque cinq ans, n’ont eu de cesse de défendre l’obligation de permettre à chaque personne d’avoir un consentement éclairé quant au « vaccin Covid 19 » et d’alerter sur les effets indésirables, il ne peut être acceptable que des comptes ne pas soient rendus, que des bilans ne soient pas dressés et que justice ne soit pas rendue.

Pierre Chaillot, statisticien, dès 2023, dans son ouvrage Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels, avait déjà exposé au grand public une analyse fouillée, rigoureuse et transparente du contexte de l’époque à travers les chiffres officiels et publiés, en reprenant toutes les « vérités » assénées qui ont justifié les mesures mises en place. Il nous revient aujourd’hui, quatre années après le début de la vaccination déployée à grande échelle, avec une nouvelle analyse, en s’appuyant cette fois sur toutes les données statistiques officielles disponibles à ce jour et les témoignages remontés par les associations en France et à l’étranger, recensant les victimes des effets indésirables de ces fameuses injections. « Le combat pour les victimes ne fait que commencer ». C’est sur ces premiers mots que s’ouvre son livre. « Chaque victime, chaque famille de victime se heurte à un immense déni partagé par la quasi-totalité de notre société. »

Pharmacovigilance : système d’alarme ou caution ?

Un déni collectivement partagé, aussi bien chez les médecins que dans la population car admettre avoir fait un mauvais choix est presque pire que de reconnaître les effets indésirables de l’injection chez ses proches. Un combat, donc, contre qui, contre quoi ? Pour Pierre Chaillot, il ne fait aucun doute que nous sommes aujourd’hui en guerre contre l’industrie pharmaceutique qui, comme toute industrie aux moyens humains et financiers illimités, a comme objectif le profit et le pouvoir, prenant ainsi en otage les politiques, les médecins et donc les populations. Combat d’autant plus difficile à mener que la loi met à la charge du plaignant en la matière la preuve d’une causalité certaine et le défaut du médicament, et que les conflits d’intérêt sont nombreux.

Ce qui apparaît particulièrement alarmant, à la lecture du livre de Pierre Chaillot, est le rôle de la pharmacovigilance avec les vaccins Covid où la question peut se poser de savoir si elle a rempli son rôle de système d’alarme ou a servi de caution. Pour être efficace, rappelle-t-il, tout le processus repose sur les principes de déclaration, analyse, évaluation, communication et suivi. En temps « classique », l’efficacité est naturellement entravée : passivité des médecins, méconnaissance par le patient de la possibilité de déclarer ses effets indésirables, difficulté à faire le lien entre effets et médicaments, etc. En dépit de ces grains dans les rouages, de nombreuses données sont remontées concernant les vaccins Covid 19 : rien qu’en mai 2024, 2,3 millions de déclarations d’effets indésirables ont été effectuées. Or d’une semaine sur l’autre, les données variaient, la base de données supprimant régulièrement des dossiers, rendant inopérante toute évaluation sérieuse effectuée a posteriori : un tiers de la base environ n’est plus consultable, notamment celle correspondant aux pics de vaccination, et aucune étude proactive de l’ANSM n’a été effectuée sur la base de ces données, alors même que l’ampleur des alertes aurait dû inquiéter immédiatement.

Les injections Covid 19 furent une roulette russe

Chacun en tirera les conclusions qui s’imposent ou effectuera les recherches qui permettront d’en comprendre les explications, il n’en demeure pas moins que d’un point de vue purement statistique, quelles qu’en soient les sources, des vagues de mortalité ont accompagné les vagues de vaccination. Au-delà des décès, Pierre Chaillot consacre un chapitre entier au lien qui peut être effectué entre vaccination et baisse de la fertilité ou de la fécondité : depuis 2022, le taux de la natalité s’est effondré dans les pays européens et le taux de la mortalité infantile a augmenté. De même, il consacre un chapitre entier aux effets indésirables et à la façon dont ils sont codifiés pour en diminuer le risque apparent. Mais là également l’augmentation statistique du nombre de cancers ou de myocardites coïncide avec les courbes de vaccination, et aucune explication n’étant apportée, un doute légitime plane qu’il conviendrait de lever.

Les injections Covid 19 furent une roulette russe. S’il est urgent d’ouvrir les yeux des citoyens, il ne faudrait pas non plus tomber dans une panique inverse qui serait contre-productive. Mais il est possible de dire désormais qu’il faut arrêter de jouer. « La tentation peut être forte à l’heure des bilans et des malheurs de céder à l’orgueil avec un “on vous l’avait bien dit”. Rien ne saurait être plus contre-productif. La seule manière de les considérer aujourd’hui, c’est en tant que victimes ; la seule manière de les accueillir, c’est “on vous aime et va vous aider.” »

 

Pierre Chaillot, Victimes des vaccins Covid 19. Ce que révèlent les chiffres officiels. L’Artilleur, 2025, 192 p., 17,90 €

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