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Petite manif, grande conséquence ?

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Petite manif, grande conséquence ?

Des discours tranchants contre l’immigration, des invités de tous horizons et un gros millier de personnes. Le parti Siel pourrait bien avoir planté une graine, hier, dans le champ du grand tabou de l’époque contemporaine.

L’Etat distribue plus de 200 000 visas par an ? Qu’à cela ne tienne ! Il organise désormais avec Bruxelles le rapatriement de centaines de milliers de clandestins. Ca commence à faire beaucoup…

C’est le paisible Siel – l’ancien mouvement de Paul-Marie Couteaux – qui a lancé la première estocade du refus.

Jeudi 24 septembre, ce petit parti souverainiste allié au Rassemblement Bleu Marine a organisé une manifestation devant le consulat d’Allemagne, alors qu’outre-Rhin les manifestations contre l’immigration massive sont désormais quasi interdites au regard des restrictions fédérales mises en place récemment.

Un bon millier de personnes s’est rassemblé sous la pluie en face d’une rue Marbeau bien gardée, dans le 16ème arrondissement de Paris, pour dire « Non à la déferlante migratoire ».

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Environ un millier de personnes étaient présentes hier, à la manifestation « contre la déferlante migratoire » organisée par le Siel.

Beaucoup de jeunes, hommes et femmes, mais aussi des personnes de tous âges. Et surtout, à la tribune, des discours tranchants, radicaux, sans rémission, mais sans violence. Dans un pays constamment sur ses gardes pour ne pas être attaqué en justice pour de simples mots, on n’avait plus l’habitude de tels propos.

Ce fut la jeune et flamboyante porte-parole du mouvement Pegida contre l’islamisation outre-Rhin : « L’Allemagne qui est dans ce consulat n’est pas mon Allemagne ! ». Et qui alla jusqu’à brûler un drapeau de l’Union européenne à la fin de son discours.

Ce fut l’écrivain Renaud Camus et sa condamnation enflammée de l’idéologie du ‘remplacisme’ : « De quelle morale parlent-ils, eux [ces politiciens] qui rendent chaque jour ce monde plus laid, plus sale, plus violent ? (…) La morale est chez nous ! L’écologie est chez nous ! ».

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La passionaria du mouvement Pegida, Mélanie Dittmer, et sa traductrice à ses côtés.

Ce fut l’homme de gauche Pierre Cassen, fondateur de Riposte Laïque, qui égraina l’inventaire des meurtres et attentats commis par des islamistes français d’origine étrangère ces trois dernières années.

Une liste longue, presque oubliée. Et qui rappelle à notre mémoire le nom d’Aurélie Châtelain, dont la résistance probable à son meurtrier Ahmed Ghlam permit l’arrestation de ce dernier avant qu’il ne commette un attentat d’envergure.

Ce furent les interventions de l’observateur des médias Jean-Yves Le Gallou, du responsable de l’Action française, mais aussi les lectures de lettres écrites par Robert Ménard (très applaudi par la foule) et l’ancien député Christian Vanneste. Des interventions tranchantes là aussi.

Une manif pour rien ? Ce n’est pas ce que donnait à penser la bonne ambiance qui régnait dans la foule. Le besoin semblait vivace de se réunir. Et d’entendre une parole qui se libère.

Affaire à suivre.

L’écrivain Renaud Camus enflamme la foule avec un discours fort et tranchant.

L’écrivain Renaud Camus enflamme la foule avec un discours fort et tranchant.

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