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Y aura-t-il jamais une droite ? Est-elle possible en France aujourd’hui ? C’est la question que pose Catherine Rouvier. Non pas qu’elle n’existe pas. Le professeur de droit public et de sciences politiques qu’elle est, en quelque sorte de nature, de tradition, d’éducation et de formation, le sait mieux que quiconque.
La droite est même constitutivement majoritaire en France et, particulièrement, en ces temps d’effondrement du pays. Comme, d’ailleurs, à plusieurs reprises dans le passé, en des circonstances pareilles de désastre national, au cours des plus de deux cents années qui se sont écoulées depuis la Révolution. Même très largement majoritaire à plus de 60 ou 70 %, voire plus, y compris dans des bastions réputés traditionnellement de gauche.
Et pourtant elle n’arrive pas à émerger électoralement, donc politiquement, comme ne le prouvent que trop toutes les expériences récentes. Il faut dire qu’il est certain qu’un système est à l’œuvre, sans même qu’il soit besoin de le constituer en tant que tel, qui fonctionne à tout coup et comme mécaniquement pour conserver ce qu’on appelle les « acquis » !
C’était jadis les « acquis » de la Révolution. Ce fut ensuite les « combats » de la République ; ce sont maintenant les « valeurs » de la République, face à l’hydre, non plus de la réaction, mais d’on ne sait quel « fascisme » sans cesse renaissant. Et « l’arc républicain » marche à chaque fois. La volonté des Français est constamment bafouée, le système se perpétue qui maintient les mêmes au pouvoir en de fausses alternances. L’arrogance des maîtres du jour se manifeste en toutes occasions avec l’imposition de lois sociétales, comme dernièrement l’euthanasie, ou dans l’outrage d’un mépris souverain de l’histoire de France et de la foi traditionnelle des Français, comme lors de l’inauguration des Jeux olympiques.
Après la stupide dissolution de 2024, quelle issue dans le cadre des institutions actuelles ? Que peuvent les détenteurs du pouvoir ? Que peut l’opposition nationale ? La lutte pour l’élection présidentielle commence avec la mise hors-jeu de Marine Le Pen par une inéligibilité de convenance. Et qui convient à tout le monde ! Catherine Rouvier raconte sa propre expérience politique au cœur du combat national. Le peuple, les yeux bandés, joue à Colin-maillard sans jamais trouver le bon numéro.
France
La République va donc juger pour meurtre le policier qui a tiré sur un jeune bandit « franco-algérien », Nahel Merzouk. Pour comprendre cette énormité judiciaire, il convient de resituer toute cette affaire dans le contexte général du trafic de la drogue en France.
France
Pour la première fois depuis un siècle, le taux de natalité, en France, est inférieur au taux de mortalité.
France
La couleur jaune a « une histoire tourmentée », nous dit Michel Pastoureau. Le jaune dérange par l’ambivalence de son symbolisme, entre mauvais sort et joie de vivre ou encore maladie et abondance ; à l’aube du XXIe siècle, cette couleur a tenu le haut du pavé, le temps de véritables jacqueries post-modernes, portées par des hommes et des femmes ayant pour emblème un gilet… jaune.
France
Des années 70 à nos jours, cinquante ans de magistrature “engagée” ont installé en France une subversion complète de la justice, de venue militante et partisane sans même que les juges soient forcément rouges.
