Étonnante même dans le suivi, visiblement voulu, de l’intervention divine. Royaume du Christ, royaume de Marie, royaume de saint Joseph, royaume des Remi, des Martin, des Jeanne, des Marguerite-Marie, des Benoîte Rancurel et de tant d’autres, et, au final, royaume du Sacré-Cœur de Jésus et du Cœur immaculé de Marie. Tous nos rois furent chrétiens, « très chrétiens » selon leur appellation, même ceux qui ne furent pas les meilleurs, tous, depuis Clovis jusqu’à Charles X. Louis XV avait ses dévotions comme Louis XI et François Ier. Le toucher des écrouelles n’est pas une légende. Nos auteurs, très au fait de leurs connaissances sur le sujet, racontent chapitre après chapitre et presque roi après roi tant d’actes de foi répétés à travers les âges et qui sont à la plus grande gloire de Dieu. Leurs sources scientifiques sont assurées et discutées. Une seule nation au monde a eu le privilège d’une sainte telle que Jeanne d’Arc, envoyée de Dieu. Comment une telle alliance pourrait-elle être rompue ? La révolution française est bien satanique dans son essence. Ce n’est pas Dieu qui est coupable de la rupture. À quand le salut ?

La royauté française entre ciel et terre, Olivier Minvielle, Stéphane Glokowski, Préface de Jacques Trémolet de Villers, Via Romana ; 217 p. ; 23 €