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La Normandie, bien sûr, mais la Provence, aussi ! En août 44, Américains, Britanniques et Français, menés par de Lattre de Tassigny, débarquent à Hyères et Toulon.
En deux semaines, les Allemands plient. Ils iront jusqu’à Dijon, rejoindre ceux qui arrivent de Normandie. Les Américains exaltèrent l’épisode normand, le général De Gaulle ne voulut célébrer que la libération de Paris – il y arriva vite une fois les combats finis – et les thuriféraires français oublièrent donc celles de Marseille et Toulon, pourtant simultanées. Le livre de Claire Miot, Le Débarquement de Provence, ressuscite ces quelques jours glorieux, avec les troupes indigènes, les Goums et Tabors Marocains, qui avaient fait la campagne d’Italie – et aussi les intrigues politiques habituelles entre généraux français et entre “alliés”, les Américains bien sûr persuadés de savoir tout bien mener mieux que les autochtones. Qu’importe : ce bel album photographique, porté par un texte clair, nous amène au cœur de l’action et des réactions des populations civiles libérées (avant d’être républicainement épurées), sous un soleil méditerranéen.
France
Gouvernements éphémères, farandoles d’oubliés, valses inutiles… La République est chimiquement instable, rien n’assure la cohésion nationale puisqu’elle installe la division comme principe sacré.
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Aujourd’hui, tout le monde se croit obligé d’être gaulliste. De Gaulle lui-même l’aurait prédit !
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Outre l’aspect idéologique évident d’une telle “éducation”, la démarche méconnaît, sciemment, cette vérité : les enfants ne sont pas sexualisés et rien, dans leur expérience prépubertaire, ne peut les aider à appréhender ce à quoi on prétend les éduquer.
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Le début du millénaire, temps nouveaux obligent, permet de tout oser. En fouillant dans notre mémoire télévisuelle de cette époque formidable, on y trouve un œil : l’œil de Caïn. Rappelez-vous, cher lecteur de Politique magazine, c’était sur M6, chaque jour, nous avions rendez-vous avec onze jeunes gens et jeunes filles (ils ont alors entre 20 et 26 ans) qui partageaient leur quotidien avec des millions de Français. Émission de haute culture s’il en fut, dont les dialogues respiraient la spontanéité juvénile des protagonistes. Leurs noms sont passés à la postérité : Steevy, Loanna, Aziz, Jean-Edouard… Que du beau monde.
