J’ai très mal dormi la nuit dernière. La sortie d’un hiver fatiguant, long et difficile, peut être ! De nombreuses images, réflexions me remplissaient la tête :
Le débat préalable à une loi bioéthique dont l’issue semble prévue d’avance, l’humain étant devenu la dernière marchandise à la mode (cf. la lettre de la Fondation Lejeune de mars 2018) ;
- Une vidéo flippante où Jacques Attali prédit à notre humanité un avenir accaparé par les puissants et aux libertés réduites ;
- Une réflexion de Philippe de Villiers expliquant comment aujourd’hui cette vison ultra libérale rejoint la vision d’un monde totalitaire, les deux trouvant leurs origines dans la philosophie des lumières ;
- Une vision erronée dont s’accommode très bien l’Islam conquérant sous les différentes formes qu’il prend aujourd’hui dans notre pays ;
- L’envahissement de l’une de nos nécropoles avec l’approbation des défenseurs de cette pensée unique révolutionnaire ;
- Des princes qui plutôt que de défendre le faible joignent leur voix à cette fausse modernité et s’éloignent de leur vocation ;
- Des réseaux alternatifs qui, plutôt que de prendre du recul, rajoutent une couche sur toutes nos misères.
Que nous reste-t-il, me direz vous ? J’entends déjà mes adversaires : vos yeux pour pleurer ! Ce n’est pas ma nature. Il faut du courage aujourd’hui pour protéger la veuve et l’orphelin, pour défendre l’être, le beau, le bien, le vrai, la vie, la famille, l’éducation, le travail. Heureusement, il y a ces modèles de courage, comme notre gendarme de Carcassonne. Leurs hauts-faits nous inspirent, à notre échelle, ces petits gestes qui changent la vie et qui rendent notre monde meilleur, car ne s’agit-il pas de cela ? Car il n’est pas seul, notre héros. Sans ces petits gestes que notre monde serait laid ! Ils rehaussent, civilisent, car ne s’agit-il pas de cela ? À contre courant, il est là notre chemin, notre combat. Allons-y tout joyeux.