Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Bonaparte est un condottière d’origine génoise. L’homme s’explique en lui-même et par son milieu corse. L’aura de son génie a dissimulé les procédés dont il se servait pour exercer sa volonté et asseoir son pouvoir. Sa seule préoccupation tournait sur lui-même. Il ne fut jamais qu’un homme voué à son destin et qui sut profiter des circonstances pour imposer sa personnalité et assurer son autorité. Les témoignages des contemporains convergent pour signaler cette aptitude à tout utiliser à son profit. Les hommes n’étaient rien que des instruments. Ce qui n’enlevait rien – au contraire – à sa préoccupation de séduire pour mieux dominer. Aucun homme n’a joui d’un tel pouvoir. Tout le monde le servait, la vieille aristocratie aussi bien que la bourgeoisie nouvelle dont il a garanti les avantages. Un Fouché dans son cynisme cruel, un Talleyrand dans sa désinvolture intelligente l’ont servi et courtisé tout en le trahissant. Il en est un qui l’a parfaitement compris tout en l’enviant et le détestant, c’est Chateaubriand. La relation de Napoléon avec la France fut, est et reste un amour-haine qui explique tout.
L’Empire de Bonaparte, Laboratoire de la domination absolue, Thomas Flichy de La Neuville, Éditions DMM,115 p., 11,50 €