Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Les Éditions de Chiré viennent de rééditer en plaquette une conférence de Gérard Bedel sur Maurras, poète de l’ordre et de l’espoir. Elle est assortie de quelques textes complémentaires et de poèmes de l’auteur, fort bien tournés. Cette conférence, aussi claire que vigoureuse, ramasse en quelques pages la puissante pensée du Martégal. Rien que sous cet aspect, elle présente un intérêt éminent, car c’est un exercice difficile que d’offrir sous un seul regard intelligible une telle richesse de points de vue. Gérard Bedel fait plus et mieux : il donne les clefs de compréhension de tout ce pan de l’œuvre de Maurras, resté jusqu’à ce jour mystérieux, voulu comme tel par le poète, comme le séjour impénétrable où réside son véritable secret. Le symbolique se joint à l’allégorique comme dans un jardin de la Renaissance pour mieux perdre les pas des plus habiles. Tel fut son fameux Chemin de Paradis, premier de ses livres où il annonce son combat. Gérard Bedel en donne quelque sens et, fort de cette initiation, s’aventure à fournir l’explication parfaite d’un des derniers, sinon le dernier, des poèmes de Maurras. Voilà un beau début.
Un temps viendra où tout s’éclairera. Je ne résiste pas au plaisir personnel de remercier et de féliciter ici mon ami Gérard Bedel d’avoir osé reprendre, en ne manquant pas d’en signaler l’origine, un travail considérable que j’avais entrepris il y a de longues années et que je compte bien, si Dieu me prête vie, poursuivre jusqu’à son terme. En dépit de l’envie, on n’aura pas fini de parler de Maurras !