Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Trois petits livres qui sortent de l’ordinaire méritent d’être signalés à nos lecteurs. Ils élèvent l’âme et incitent à la prière. La vraie. Pas celle du monde, avec le monde et pour le monde dont les bruits, les fureurs, les ignominies cherchent à s’imposer même au cœur de l’Église.
D’abord un éloge du silence et plus particulièrement du silence monastique, apanage des couvents, mais dont peut profiter toute âme qui cherche Dieu. Silence de Dieu, dans Son œuvre éternelle, silence de Notre Seigneur lui-même, qui est le Verbe de Dieu, Esprit qui agit au secret de l’âme, silence loué par les Pères comme condition d’accès au Verbe, seule Parole vraie, silence de la méditation qui règne chez saint Benoît, chez saint Bernard, chez saint Jean de la Croix et chez tous les mystiques, et qui permet le dialogue avec Dieu. De degré en degré, le silence offre une échelle où l’âme ravie monte jusqu’à cette union qui est l’aboutissement de la création et de la rédemption. Lisez Le silence monastique de Dom Marie Bruno.
Et le silence est la lumière. Superbe méditation contemplative. Lumen de lumine, illumination sur la sainte montagne en attente du Thabor éternel. Lisez Une lumière sur la montagne, cet opuscule du Frère Emmanuel, ermite.
Et le mieux est encore de méditer son rosaire avec la Vierge Marie. Rien de tel que l’application des méthodes des Exercices de saint Ignace pour des compositions de lieu, de langage, d’agissement. La Vierge Marie a tout vécu de la vie du Christ, son Fils : l’imaginer selon la foi, l’espérance et la charité donne à savourer tous les mystères divins. Lisez Les méditations des mystères du rosaire du Père Jean-François Thomas, un jésuite conforme à ses constitutions originelles.