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Ne parlez pas du Coran, lisez-le!

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Ne parlez pas du Coran, lisez-le!

Notre Premier Ministre a récemment déclaré que l’islam était une « religion de tolérance, de respect, de lumière et d’avenir. » Puisqu’il est apparemment versé en théologie, nous aimerions obtenir de Manuel Valls un petit commentaire des versets suivants du Coran :

• XLVII, 4 : Lorsque vous rencontrez ceux qui ont mécru, frappez-les à la gorge.
• IX, 5 : Quand les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles où que vous les trouviez !
• VIII, 39 : Combattez-les jusqu’à ce que la religion soit entièrement à Allah !
• VIII, 67 : Un prophète ne devrait pas faire de prisonniers avant d’avoir prévalu sur la terre.
• IX, 73 : Ô Prophète, mène le combat (jihâd) contre les infidèles et les hypocrites, et sois dur à leur égard.
• IX, 30 : Les chrétiens disent : « le Christ est le fils d’Allah » –qu’Allah les anéantisse !

Normalement, à ce moment précis de l’exposé, je suis interrompu par une voix qui dit : « Oui, mais si tu veux aller par là, dans toutes les religions on trouve des appels au meurtre ! » Je lance donc un grand jeu-concours : trois kilos de cochonnaille à celui qui trouve un seul verset de l’Évangile qui invite les chrétiens à tuer les incroyants pour accélérer l’expansion du christianisme. Derrière l’objection de la petite voix, on trouve le préjugé contemporain typique selon lequel toutes les religions sont également bonnes sauf quand elles sont appliquées à fond (version G.L.F.), ou toutes également mauvaises mais tolérables quand elles sont peu appliquées (version G.O.F.). Le problème est que la religion chrétienne appliquée à fond consiste à imiter Jésus-Christ, qui est mort crucifié en pardonnant à ses bourreaux, tandis qu’appliquer l’islam consiste à imiter Mahomet, chef de guerre qui, entre autres choses, égorgeait les infidèles de ses propres mains. Les religions ne se ressemblent pas. C’est ainsi. Que la plupart des musulmans vaillent infiniment mieux que leur religion (qu’ils ignorent bien souvent, et appliquent assez mollement), nous n’en doutons pas. Mais c’est une autre question. Notre problème, ce sont ceux qui l’appliquent sérieusement.

Avant de se jeter dans la consultation fébrile des évangiles pour y chercher des versets homicides, mon objecteur tentera sans doute une parade : « Bon d’accord, mais tu extrais trois versets du Coran, qui est un livre de 600 pages, c’est un peu facile. » Ici, pas de jeu-concours, je donne la réponse d’entrée : sur les 6236 versets que compte le Coran, 800 sont des injures et des malédictions contre les Juifs, les Chrétiens, les infidèles en général, ou encore des appels à la guerre, au meurtre, à la mutilation. Faites l’expérience : ouvrez le Coran à n’importe quelle page, vous trouverez une malédiction et une ou deux menaces de « châtiment humiliant » et de « punition avilissante » (crucifixion, amputation, eau bouillante, coups de fouet). Cela représente donc environ 13% du texte total ! Pour trouver un tel degré d’agressivité dans un livre, il faut se tourner vers la propagande politique. Et encore.

Et maintenant, venons-en au cœur du problème.

Tant que les autorités religieuses musulmanes n’admettront pas que leur texte sacré pose un problème, nous ne pourrons pas leur faire confiance. Comme on vient de le voir, leur habituelle réponse, qui consiste à dire que la violence est « étrangère à l’islam », « étrangère au Coran » est un grossier mensonge. L’islam, c’est le Coran, et le Coran est un brûlot ultra-violent. Seules l’inculture crasse et la veule soumission des dirigeants européens, selon les cas, expliquent leur absence de réaction face à de telles contre-vérités.

Sur le plan théologique, les points de blocage sont les suivants, toujours passés sous silence.

Premier point : l’école théologique majoritaire depuis le Xe siècle -l’asharisme- soutient que le Coran est un texte directement dicté par Dieu, mot à mot. Mieux que cela : le Coran est censé être la parole « incréée » d’Allah. Autrement dit, le texte du Coran est réputé être de la substance même de Dieu. C’est la raison pour laquelle il est interdit, à l’intérieur de l’islam, de se livrer à une quelconque interprétation historico-critique du livre sacré. Ceci explique pourquoi l’exégèse et l’apologétique musulmanes sont d’une aussi consternante puérilité (pour s’en faire une idée, il suffit de se rendre dans une boutique de spiritualité islamique, à Barbès par exemple, et de consulter les ouvrages en rayon).
Deuxième point : cette même école théologique soutient la règle de « l’abrogeant et de l’abrogé » : cela signifie que lorsqu’il y a une contradiction entre deux versets du Coran, le verset le plus récent annule le verset le plus ancien.

Or, il faut savoir que les versets « tolérants » du Coran (datés de la Mecque, où Mahomet était minoritaire) sont abrogés par des versets plus tardifs, dits « versets de colère » (datés de Médine, où il était majoritaire). Cette règle est d’autant plus solide qu’elle est elle-même inscrite dans des versets du Coran (II, 106 et XVI, 101). De ce fait, le droit à la liberté religieuse n’est pas reconnu dans l’islam asharite actuellement dominant (le fameux verset, souvent cité par les musulmans télévisuels, « Point de contrainte en religion » (II, 256), est en fait abrogé par des versets plus tardifs, notamment IX, 36 et 73). En conséquence, l’islam actuel est incompatible avec notre bloc constitutionnel, comme avec la convention européenne des Droits de l’Homme. Il l’est aussi en raison du sort qu’il réserve aux femmes : le Coran préconise, en effet, de battre les femmes quand elles n’obéissent pas (IV, 34) et de les flageller en cas d’adultère (XXIV, 2) –ce châtiment ayant été commué en lapidation à mort par les « hadiths du prophète »). De cela, les dirigeants politiques des années 1980 étaient encore parfaitement conscients. Le RPR écrivait ainsi dans les actes de ses Etats Généraux de 1990 : « L’islam n’apparaît pas conforme à nos fondements sociaux et semble incompatible avec le droit français […] Il y a bien incompatibilité entre l’islam et nos lois. »

Troisième point : dans la théologie islamique dominante, lorsque l’islam est minoritaire sur un territoire, il doit se montrer tolérant ; lorsqu’il devient majoritaire, les musulmans doivent appliquer la charia et les infidèles doivent se convertir ou acquitter un impôt de soumission (IX, 29). En Allemagne, dans certains quartiers, des brigades de police religieuse sont d’ores et déjà en train de se mettre en place (« Shariah Polizei »).

Chez nous, depuis les déclarations du RPR en 1990, un seul changement vraiment notable est intervenu : plusieurs millions de musulmans supplémentaires sont arrivés sur notre sol.

« Une religion d’avenir », comme dirait le Premier Ministre.

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