Civilisation

Le clavier bien transcendé de Nimrod Borenstein
Le dernier CD du compositeur britannique célèbre l’instrument-roi avec panache et jubilation, depuis la suite pianistique jusqu’au concerto avec orchestre.
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Violoniste d’origine bulgare, première femme titulaire du poste de Premier violon de l’Orchestre du Metropolitan Opera de New York, nominée au Grammy Awards, Elmira Darvarova demeure un véritable phénomène. Artiste à l’activité prodigieuse et à la musicalité exceptionnelle, elle nous offre un nouveau joyau discographique, colligeant des pièces pour violon seul écrites par des compositeurs ayant fui le bloc communiste et par d’autres ayant dû subir la dictature. Son émouvant texte de présentation permet de mieux comprendre sa démarche et le parallèle qu’elle tisse entre son propre parcours et celui des artistes persécutés, se battant pour la liberté. Ce disque, Twilight of the Worker’s Paradise (littéralement : Le crépuscule du paradis du travailleur), constitue à sa manière un terrible réquisitoire et un cri d’espérance d’autant plus poignant qu’il est clamé par un seul instrument. La générosité de l’engagement, l’intensité du discours interprétatif, l’impressionnante beauté des nuances et des sonorités fascinent de bout en bout. De la Sonate-Monologue d’Aram Khatchatourian, dense et tragique, à la Postcard from the Edge de Konstantine Soukhovetski, en passant par la Fantasia éthérée de la russe Ielena Firsova et les fugues énergiques de Dmitri Smirnov, sans oublier ses compatriotes Afrodita Kathmeridou et Nikolaï Badinski, l’archet magique d’Elmira Darvarova transforme tout en or pur !
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