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Méditations quotidiennes

Notre ami le Père Jean-François Thomas, jésuite de son état, mais qui a la foi catholique comme tous les vrais jésuites des temps illustres dont il se recommande, publie régulièrement des écrits spirituels de haute qualité, spirituelle et littéraire.

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Méditations quotidiennes

Ce sont des séries de méditations quotidiennes, regroupées par saison. Printemps et été sont déjà parus. Voilà des textes profonds et qui n’entortillent pas les vérités de foi pour les dissimuler sous le langage du monde. Tout est dit avec un rare bonheur, y compris sur la crise de l’Église.

Il serait si simple de se ressourcer à la vraie Tradition, d’aller puiser dans le dépôt de la Révélation que Dieu a confié à son Église pour qu’elle en tire à chaque génération du neuf et de l’ancien. Pourquoi donc Dieu dans la personne de son Fils, Jésus, a-t-il pris soin de s’incarner et d’aller jusqu’à verser son sang pour l’humanité ? N’y a-t-il pas là de quoi satisfaire toutes les demandes légitimes ? Quelle vanité de chercher ailleurs ! Lisez ces méditations quotidiennes, si fortes, si substantielles. Et n’hésitez pas à vous procurer par la même occasion Le chemin de Croix illustré qui retranscrit en images puissantes le mystère insondable de la rédemption.

 

Père Jean-François Thomas, s.j., Méditations quotidiennes. Printemps, Via Romana ; 281 p., 12 €

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Par Hilaire de Crémiers

Le Père Jean-François Thomas, auteur bien connu de nos milieux, est jésuite de son état  ; mais, s’il est permis de s’exprimer ainsi, c’est un jésuite de stricte observance  : il croit – et cette particularité le distingue de beaucoup de ses confrères, même fort haut placés – toutes les vérités de foi qui font la substance des Exercices spirituels de saint Ignace, à commencer par un enfer bien réel et qui n’est pas vide, et par conséquent qu’il faut éviter, et un paradis qui n’est pas la cité socialo-écolo-justicialiste de demain qu’il faudrait promouvoir, mais la cité de Dieu qu’il faut atteindre en s’extrayant du péché, et du premier d’entre eux qui est le péché contre l’Esprit, c’est-à-dire contre la vérité. Rien n’est pire que de s’imaginer être au-dessus d’elle et de la juger du haut de son autorité  !