Civilisation

Le clavier bien transcendé de Nimrod Borenstein
Le dernier CD du compositeur britannique célèbre l’instrument-roi avec panache et jubilation, depuis la suite pianistique jusqu’au concerto avec orchestre.
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Fabuleux concert intitulé « Au jardin d’enfance », en l’auditorium Ararat, où les arts et les générations se mélangeaient pour notre plus grand bonheur, le mercredi 8 mai.
Les talentueuses pianistes Diane Andersen et Eliane Reyes s’en sont donné à cœur joie dans un programme à quatre mains plein de complicité. Cette complicité extrêmement touchante entre deux merveilleuses artistes relève sûrement de la complémentarité de leur jeu pianistique, l’une apportant l’assurance de l’expérience et l’autre la fraîcheur et la fantaisie de la jeunesse.
Le programme éclectique présentait la « Danse de la sorcière » d’Alexandre Tansman, des pièces de Déodat de Séverac, Albert Roussel et Charles Pineau (tous trois ayant été des élèves de Vincent d’Indy) extraites de l’« Album pour enfants, petits et grands » édité en 1905 par la Schola Cantorum, les « Images pour les contes du temps passé » de Claude Delvincourt et se clôturait avec le célèbre « Carnaval des animaux» de Camille Saint-Saëns.
Ce concert original ravit jeunes et moins jeunes. Le tout dans une ambiance conviviale et chaleureuse, renforcée par les interventions narratives de l’extraordinaire Damien Top avec des textes d’Hugo, Carême, Perrault et Francis Blanche, et dont la présence vocale résonne encore dans nos mémoires.