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Lorsque Figueras eut les cent ans

J’ai connu André Figueras avant mon père. Je veux dire qu’il appartenait à cette bande des parias qui faisait, au temps de mon enfance, mon quotidien. Non que je les ai croisés si régulièrement que cela ; mais leur histoire, cette histoire de France dont ils étaient, à des degrés divers, des acteurs, me semblaient plus réelle que la vie qui, dehors, commençait à se ternir.

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Lorsque Figueras eut les cent ans

Aujourd’hui ces hommes – écrivains, militaires, religieux – ont, pour la plupart, disparu. Raison pour laquelle la liste des parias est devenue celle des réprouvés. Pire, elle n’existe plus. Pour le plus grand nombre de nos contemporains, ils sont désormais inconnus. Ils continuent pourtant de vivre dans ma mémoire – et, je l’espère, dans la vôtre. Car les maux que nous vivons aujourd’hui, les exaspérations, le délitement généralisé de notre patrie, ne sont pas le fait du hasard. Ils ont une origine, et nos anciens ont quelque chose à nous dire, aujourd’hui encore, qui éclaire – ou éclairera – le monde qui se défait sous nos yeux. Et celui que, demain, nous reconstruirons.

C’est pour cette raison et pour nulle autre que le flambeau ne doit pas s’éteindre. L’œuvre de mon père en est une des étincelles. Et alors que nous allons fêter, le 8 janvier, le centième anniversaire de sa naissance, je vous propose de m’aider à la répandre. Afin de ne pas laisser aux maîtres de l’heure présente, tristes représentants d’un monde trop tôt vieilli et perverti, le monopole de la parole – qui, chez eux, n’est souvent que travestissement de la vérité, mensonge. Or, s’ils ne peuvent comprendre nos pages de gloire, ils n’ont pas à les rabaisser.

Une œuvre immense

L’œuvre d’André Figueras, mon père, est immense : une centaine d’ouvrages, qui traitent aussi bien de la résistance de 1939-40 que de celle de l’Église, de l’affaire Dreyfus ou du Maréchal. Oh ! certes, elle n’est pas unique ; mais elle mérite, je le crois, de continuer à vivre. De continuer à éclairer les esprits qu’une époque trop mièvre voudrait enfermer dans une vérité factice, facile à vivre.

Sur cette centaine d’ouvrages, une trentaine est toujours disponible. Ainsi qu’un certain nombre d’enregistrements de « voix nationales » qui, elles aussi, se sont tues. Mais vous pouvez les faire revivre. À l’occasion de ce centenaire, je me propose de vous offrir un cadeau – je ne puis en faire d’autre à mon père que celui de ma piété filiale – sous la forme d’une réduction à moitié prix de tous ses ouvrages encore disponibles. Réduction valable y compris sur les promotions déjà existantes sur la boutique André Figueras (www.boutique.andrefigueras.com). Il vous suffit de vous y rendre et d’entrer, lors du règlement, le code AF100ANS pour l’obtenir. Un cadeau à partager, bien sûr.

Tout renseignement à figueras[at]noos.fr

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