Recevez la lettre mensuelle de Politique Magazine

Fermer
Facebook Twitter Youtube

Article consultable sur https://politiquemagazine.fr

Le génie retrouvé de l’électricité

Facebook Twitter Email Imprimer

Le génie retrouvé de l’électricité

Il fallait une volonté serbe pour faire revivre en France le sorcier de l’électricité Nikola Tesla. C’est chose faite grâce aux éditions Un infini cercle bleu, qui a publié deux ouvrages en français sur ce génie longtemps oublié. Où l’on comprend que les découvertes de Nikola Tesla n’ont pas encore révélé toutes leurs implications…

Le premier livre, Mes inventions, est une courte autobiographie de ce physicien qui naquit en Serbie en 1856 et mourut aux États-Unis en 1943. L’homme y montre un esprit clair comme de l’eau de roche. « L’invention est le produit par excellence de l’esprit créateur de l’humanité (…). Tout effort accompli sous la contrainte exige en contrepartie le sacrifice d’une part de notre énergie vitale. Je n’ai jamais consenti à payer ce prix-là ; je me suis au contraire régulièrement abandonné à mes pensées ».

Le captage des ondes électro-magnétiques

Nikola Tesla montre surtout comment ses intuitions et sa logique l’ont mené à de grandes avancées, en Europe puis aux États-Unis. Celui qui a conçu les premiers moteurs à courant alternatif – seul à même de transmettre de l’électricité à longue distance sur des câbles – et qui a réussi à transporter les ondes électro-magnétiques, avait des pensées fulgurantes sur l’avenir.

Dans son autobiographie publiée en 1919, il décrit notamment un monde où « un récepteur bon marché, de la taille d’une montre, permettra de suivre, sur terre comme sur mer, la retransmission d’un discours ou d’une musique émis ailleurs, quel que soit l’éloignement ».

Quatre-vingt ans avant l’heure, il décrit les drones. Il s’extasie sur les « automates contrôlés à distance », y compris « hors du champ de vision et à distance des centres de contrôle. J’ai toujours soutenu qu’ils pouvaient être utilisés comme arme de guerre et se substituer aux armes à feu ».

Nikola Tesla fut ainsi le premier homme, aux alentours de 1900, à contrôler des bateaux télécommandés.

A sa mort, les services américains séquestrent ses biens

Et ce n’est pas tout… Car le physicien avait compris avant tout le monde que la Terre était un transmetteur d’électricité naturel et qu’elle possédait ses propres fréquences de résonance. A la mort de l’inventeur, en janvier 1943, le FBI récupéra une partie de ses travaux et mis ses effets personnels sous séquestre, avant de classer le tout « Top secret ». C’est ce que révèle un professeur américain, Robert Lomas, dans L’homme qui inventa le vingtième siècle (éd. Un infini cercle bleu).

Quelques décennies plus tard, la Russie soviétique annonçait avoir inventé un bouclier anti-missile par émission d’ondes électro-magnétiques, et en 1993, le ministère américain de la défense ouvrait en Alaska un centre destiné à étudier les propriétés de résonance de la terre et de l’atmosphère. Les titres des brevets destinés à être testés sont tous des améliorations des systèmes conçus par Nikola Tesla. L’un d’eux vise à trouver une méthode et des instruments « pour altérer une région de l’atmosphère terrestre ».

Les découvertes de Nikola Tesla n’ont pas encore révélé toutes leurs implications. Pour le meilleur ou pour le pire…

Mes inventions, de Nikola Tesla, (éd. Un infini cercle bleu, 16,30 euros.
L’homme qui inventa le vingtième siècle, de Robert Lomas, Un infini cercle bleu, 22 euros.

Facebook Twitter Email Imprimer

Abonnez-vous Abonnement Faire un don

Articles liés