Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Près de 140 ans après sa mort, Jacques Offenbach (1819-1880), compositeur emblématique du Second Empire, n’a rien perdu de sa popularité, et ses œuvres souvent à l’affiche, sont toujours synonyme de gaieté : six cent œuvres allant de l’opérette à la valse de salon, du concerto au ballet. Compositeur, virtuose du violoncelle, il s’imposera comme le créateur de l’opéra bouffe. Son style unique, empreint d’humour, de légèreté, au meilleur sens du terme, saupoudré d’un zeste de finesse et d’insolence, par son originalité, ne manquera pas de s’exprimer et de triompher malgré bien des vicissitudes. 1855 marquera un tournant dans sa vie artistique avec la féconde collaboration de Ludovic Halévy et d’Henri Meilhac qui lui écriront les livrets d’Orphée aux enfers (1858), un succès colossal et l’un des plus durables, La Belle Hélène (1864) qui fera sa gloire comme La Vie parisienne (1866) qui restera le symbole absolu d’une société de plaisir et d’insouciance, mais aussi La grande Duchesse de Gerolstein, La Périchole… Dans l’étourdissant tourbillon de joie et de réjouissances du Second Empire, Offenbach, en accord parfait avec l’esprit de son temps, mène le bal avec, à ses côté, Hortense Schneider, la fidèle cantatrice de ses grands succès. Le couronnement viendra avec Les Contes d’Hoffmann, opéra fantastique dont la Première aura lieu en 1881, un an après sa mort.
L’ouvrage de Siegfried Kracauer, sobre et élégant, très détaillé dans sa substance, nous invite à parcourir la planète Offenbach que l’on ne cesse de célébrer.