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Gender Fluid

Du vraiment monstrueux, une plongée dans la source de la matrice et un tour dans le Kentucky et ses charmes.

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Gender Fluid

Les Monstres ? Un thriller monstrueux, dans tous les sens de ce terme. Court, dense, qui ne se lâche pas. Le monde extérieur menace les monstres du terrier et la mère protectrice tandis qu’Aleph vient leur apporter de quoi subvenir à leurs besoins et vider le seau. Ils ont peur de ceux qui, pour eux, sont les vrais monstres, les humains de l’extérieur, des humains qui les tueront s’ils sortent, de même que le soleil leur brûlera la peau. Durant toute la première partie du roman, le lecteur est enfermé avec eux, craint pour eux, sent que quelque chose ne tourne pas rond et puis, un jour, quand Aleph ne revient pas, l’univers des monstres bascule. Et l’histoire s’éclaire peu à peu. La région subit une catastrophe naturelle, les maisons sont évacuées, des humains viennent frapper à la porte, c’est le chaos et Aleph n’a plus qu’une seule obsession, retourner au terrier, sauver les Monstres. C’est le quatrième roman de l’auteur, un roman qui plonge de nouveau le lecteur dans les territoires obscurs de la psyché humaine, des drames et de la folie qui habitent certains hommes déshumanisés. Ce roman de Maud Mayeras est un thriller d’autant plus troublant qu’il impose cette plongée dans les noirceurs de l’âme humaine, des noirceurs qui ne sont pas que fictions, nombre d’affaires réelles de cette sorte l’ayant montré. Une sacrée lecture, un livre dont on sait en refermant les pages qu’il ne sera pas oublié de sitôt. Un roman qui perturbe. Vraiment.

Maud Mayeras, Les Monstres, éditions Anne Carrière, 2020, 300 p., 19 €.

 


Les éditions Au Diable Vauvert ont eu l’excellente idée de republier en une superbe édition et une nouvelle traduction le roman de Gibson, Neuromancien. Une nouvelle traduction signée Laurent Queyssi, de haute volée, redonnant à ce roman génial toute la puissance qu’il a eue à l’époque de sa première édition en 1984, une époque où Internet balbutiait à peine. Inventant le cyberspace, Neuromancien fut vite classé comme le livre fondateur d’un nouveau courant de la science-fiction, le cyberpunk, bien que Gibson ne s’en soit jamais particulièrement revendiqué. C’est aussi un thriller futuriste, un peu comme le Blade Runner de Philip K. Dick. Le lire maintenant, dans cette version, donne le sentiment de lire à la fois un chef-d’œuvre – le livre a tout de même remporté, fait d’armes rare, une extraordinaire trilogie de prix (Hugo, Nebula et Philip K. Dick) – et une sorte de nouveauté évoquant tant notre monde que ce qui vient. Le roman est une dystopie où le pouvoir politique tel que nous le connaissons a disparu pour être remplacé par celui de mégacorporations, sortes de multinationales puissance mille contrôlant et vendant tous les aspects des existences humaines, à coup de drogues et de transhumanisme avant la lettre. Gibson met en scène un anti-héros paumé, Case, plongé dans un jeu qu’il ne comprend guère, jeu au cœur duquel s’affrontent Intelligences Artificielles et mégacorporations. La particularité de Case est de faire partie de ceux qui peuvent se brancher au cyberspace et pénétrer la matrice (le roman, on l’aura compris, a aussi influencé le film Matrix). Un immense roman. Si vous ne l’avez pas encore lu, c’est dans cette édition-là qu’il convient maintenant de le faire.

William Gibson, Neuromancien, Au Diable Vauvert, 2020, 440 p., 22 €.

 


Vous demandiez après un excellent thriller pour bien frissonner sous la couette en janvier ? Ne cherchez plus, il est là. Le premier roman de l’auteur australien Christian White, primé à plusieurs reprises, commence en Australie mais se déroule essentiellement aux États-Unis, dans la petite ville de Manson, Kentucky. Kim a trente ans, elle est australienne, donne des cours du soir de photographie, elle a une sœur, un père et une mère décédée deux ans plus tôt du cancer. Un jour, un inconnu vient du Kentucky pour lui révéler qu’elle ne s’appelle en réalité pas Kim mais Sammy White. C’est le début du roman et le point de départ d’une histoire menée avec force talent, le genre de thriller que l’on lit d’une traite, avide de comprendre le fin mot du mystère. C’est aussi un roman d’ambiance, plein de rebondissements, avec une plongée dans une petite ville des États-Unis, ses vieilles histoires de famille et sa secte aux serpents. Un sacré mystère pour un roman qu’on ne lâche pas.

Christian White, Le mystère Sammy Went, Gallimard Folio policier, 2020, 395 p., 8,50 €.

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