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Dieu parmi nous. La guérison de sœur Bernadette Moriau

Le 11 février 2018, l’évêque de Beauvais a reconnu officiellement le caractère miraculeux de la guérison de sœur Bernadette Moriau, comme signe donné par Dieu.

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Dieu parmi nous. La guérison de sœur Bernadette Moriau

Dans un mandement rendu public le dimanche 11 février 2018, mémoire de Notre-Dame de Lourdes et 150e anniversaire de l’apparition de la Vierge Marie à Bernadette Soubirous, Monseigneur Jacques Benoit-Gonnin, évêque de Beauvais, Noyon et Senlis a déclaré le caractère « prodigieux-miraculeux » et la valeur de « signe divin » de la guérison de sœur Bernadette Moriau, franciscaine oblate du Sacré-Cœur de Jésus, domiciliée à Bresles (Oise).

Lourdes : quand le Ciel rejoint la terre

Sœur Bernadette souffrait du syndrome de la queue de cheval (atteinte pluriradiculaire des racines lombaires et sacrées). À 19 ans, elle entre au couvent et devient infirmière en 1965. L’année suivante débutent ses douleurs lombo-sciatiques. Peu à peu, sœur Bernadette perd de sa mobilité et se paralyse. Elle doit porter corset rigide, attelle, neuro-stimulateur et prend de la morphine pour calmer les douleurs. En 2008, son médecin traitant lui propose de participer au pèlerinage diocésain à Lourdes. Elle n’y avait jamais songé et accepte. À Lourdes, elle reçoit le sacrement des malades et lors de la bénédiction par le Saint-Sacrement, elle ressent la présence réelle de Jésus. Dans sa prière, elle confie ses frères et sœurs pèlerins… Pour elle, elle ne demande que la conversion du cœur et la force de poursuivre son chemin de malade. De retour à Bresles, le 11 juillet, au moment de la procession eucharistique à Lourdes, sœur Bernadette prend un temps d’adoration avec la communauté. Elle ressent dans son cœur et puis dans son corps un bien-être qu’elle n’avait jamais connu. À 18h, elle retourne dans sa chambre où une voix intérieure lui demande de retirer tous ses appareils. Dans un acte de foi, elle obéit et retire tout. Elle est guérie, ne souffre plus. Le lendemain, alors qu’elle ne marchait quasiment plus, elle parcourt 5 km dans la forêt.

Dieu rend la vie

La décision, peu commune, de l’évêque de Beauvais « oblige à reconnaître que Dieu n’est pas un simple mot». « Dieu est une réalité agissante ! » affirme-t-il dans un entretien à Famille Chrétienne. Cette reconnaissance officielle est le fruit de dix années d’expertises médicales par 300 médecins du bureau médical international de Lourdes, présidé par le docteur Alessandro de Franciscis. Ce bureau déclare que la guérison de sœur Bernadette « reste inexpliquée dans l’état actuel de nos connaissances scientifiques. » Que veut dire ce miracle pour notre monde ? Dieu se préoccupe toujours des plus humbles, des malades. Cette guérison est le signe que Dieu n’en a jamais fini avec nous, qu’il est parmi nous. Monseigneur Jacques Benoit-Gonnin assure que « lorsque Dieu intervient, il le fait pour rendre la vie. Pour les chrétiens, c’est un appel à protéger et servir la vie, même quand elle est gravement atteinte par le handicap. »

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