Recevez la lettre mensuelle de Politique Magazine

Fermer
Facebook Twitter Youtube

Article consultable sur https://politiquemagazine.fr

Crime et folie

Facebook Twitter Email Imprimer

Crime et folie

Notre ami Michel Bouvier, bien connu des lecteurs de Politique magazine qui lisent régulièrement dans la revue ses chroniques littéraires dont l’élégance pleine de finesse ajoute à l’originalité pleine de goût, s’est lancé dans le polar historique ; il diversifie les talents de sa plume de retraité de la littérature pour qui lire et écrire sont les synonymes de la vie. Et, en effet, que ce soit dans ses chroniques littéraires, que ce soit dans ses livres, on y respire la vie. La vie telle qu’elle est, ses plaisirs et ses ennuis, ses vertus et ses vices, son ordinaire où peut se nicher l’extraordinaire, le banal des jours, le bizarre des gens, la folie qui parle, le crime qui ne s’avoue pas. Ses polars se passent dans son pays qu’il connaît par cœur, le pays de Boulogne-sur-Mer, la Côte d’Opale. Et comme il aime l’histoire, il restitue le cadre de la fin du XIXe siècle et du début du XXe . Vous vous promenez dans le vieux Boulogne, vous voyez la Basilique Notre-Dame de l’Assomption dresser son dôme vertigineux, reconstruite au XIXe siècle pour bien marquer le retour de la foi. Et ses personnages sont de là-bas avec leur vocabulaire si typé. Ce sont des gens simples pour qui la vie et la mort se prennent au jour le jour. L’école de peinture de Wissant domine le drame. Un commissaire qui aime sa ville et sa femme et sa fille, s’essaye à reconstituer un crime. On se donnait beaucoup au spiritisme à l’époque. Le spiritisme est affaire de truands. Vous commencez le polar ; il est si bien écrit que vous ne le quittez pas avant de l’avoir fini.

La folle de la rue Guyale, Michel Bouvier, Ed. Gilles Guillon, 308 p., 12 €.

Facebook Twitter Email Imprimer

Abonnez-vous Abonnement Faire un don

Articles liés