Plaquette instructive sur la crise de l’Église et ses conséquences de notre ami Paul-André Maur.
Il s’agit d’une récapitulation de tout ce qui s’est passé depuis le Concile Vatican II jusqu’au pape François dans l’ordre doctrinal et dans les décisions pratiques, mais vue sous l’angle précis du droit. Du droit en général et du droit canonique en particulier qui a, d’ailleurs, été modifié en vue des changements de principes comme de structures. L’auteur est juriste de profession et il sait comme le droit peut devenir une arme redoutable quand précisément il est dévoyé de sa fonction et désaccordé des principes fondamentaux sur lesquels il repose.
Ainsi en arrive-t-on à une Église synodale, où un « Peuple » dont il est facile d’usurper le nom, sert de prétexte pour des abus d’autorité, des bouleversements de toutes sortes, ecclésiologiques et liturgiques, ce qui permet de changer les contrats et d’exiger des obéissances absolues en dépit de toutes les règles antérieures. Vous êtes entré dans une congrégation ou même tout simplement dans le sacerdoce ; et voilà qu’au nom de l’Esprit, de la Réforme, du Concile, du Synode, vous êtes obligé d’accepter la transformation de la règle, le renversement de la liturgie. C’est contraire à tout droit. C’est une prévarication. Et bien, c’est ce qui se passe à longueur de temps dans l’Église de Paul VI et encore plus de François. La préface de l’abbé Barthe ajoute à la clarté de l’exposé, l’autorité théologique d’une connaissance parfaite des mécanismes ecclésiologiques.
Paul-André Maur, Crise de l’Église ou rupture de la Tradition, De l’effacement du droit canon à la création d’une Église synodale, Préface de l’abbé Claude Barthe, DMM, 140 pages, 11,50 €
