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« Par l’épée et la charrue »

Alain Sanders a le don de s’emparer des personnages historiques abhorrés par la Doxa, pour nous rétablir la vérité historique et réhabiliter les grands hommes méconnus.

On se souvient de son livre consacré au Général Lee dont les statues sont actuellement déboulonnées Outre-Atlantique par les abolitionnistes de la dernière heure, alors que le Général de la Confédération fut le premier, avant la guerre de Sécession, à avoir affranchi tous les esclaves de sa plantation en essayant de convaincre ses fidèles d’en faire autant. Dans la même veine, à l’heure de la sempiternelle repentance sur la colonisation et la Guerre d’Algérie, l’auteur nous invite à un voyage épique pour rejoindre, par la mémoire, les officiers et soldats qui transformèrent un désert peuplé par des esclavagistes en une nation. Certes, tous n’étaient pas des anges, étant passés par les guerres napoléoniennes, l’expédition de r830 contre les Barbaresques ottomans du Bey d’Alger lancée par Charles X, par les premières opérations sous le règne de Louis-Philippe et ce jusqu’à la reddition d’Abd el-Kader.

On connaît naturellement les généraux de Bourmont, Bugeaud, le duc d’Aumale et ses frères, Nemours, Joinville et le duc d’Orléans, Saint-Arnaud, Cavaignac. Mais se souvient-on de Martimprey, Chanzy, Drouet d’Erlon, Clauzel, Changarnier, Canrobert et combien d’autres, simples soldats et sous-officiers. Plus encore des autochtones, harkis avant l’heure, Yusuf, ancien esclave, qui devint Général, du colonel Cadi et de l’Aga Mustapha ben Ismaël qui, après avoir été blessé gravement, fut mutilé encore vivant. On connaît les enfumages par Saint-Arnaud des grottes où se réfugiaient ses ennemis, mais on veut encore ignorer la violence et la cruauté d’Abd el-Kader. Il est vrai que ce dernier sut, par la suite, servir la France et sauver de nombreux chrétiens au Proche-Orient. On ne saurait aussi passer sous silence l’instauration d’une vraie administration, les grands travaux, routes, premiers chemins de fer ainsi que les écoles et lazarets qui furent l’œuvre de ces conquérants. Alain Sanders nous trace de sa plume courageuse trente portraits de ceux qui appartiennent à la grande cohorte du panthéon de notre Histoire. B.S.C.

Conquérants – Trente Baroudeurs des Tout Débuts de l’Algérie Française, Alain Sanders, Editions Atelier Fol’fer – Xenophon, www.atelier-folfer.com, Prix Franco : 25,50€.

 

 

Parler et mourir pour la France

Pour ceux qui aiment l’histoire, la grande et la petite, ce livre sur les parlementaires morts pour la France, offre une excellente occasion d’éclairer leur compréhension de la Grande Guerre. L’auteur, notre ami Christophe Soulard, a l’art aussi bien du récit que de la synthèse. Malgré tous les avantages, les protections et les dispenses dont pouvaient bénéficier les parlementaires, un certain nombre d’entre eux, toutes tendances confondues, ont tenu à faire leur devoir patriotique. Pas tous, certes ! L’écrasante majorité préfère siéger. 143 prennent plus ou moins part au conflit. 21 sont morts pour la France, 18 députés, 3 sénateurs. Des noms connus : le fameux colonel Driant, le jeune duc de Rohan-Chabot, Gaston Dumesnil, René Reille-Soult duc de Dalmatie, Abel Ferry … Autant de vives et courtes biographies insérées dans un tableau général avec des conclusions politiques. Remarquable petit ouvrage dans lequel le lecteur apprend plus que dans les énormes traités : une France vivante, vibrante, offerte. HdC.

Parlementaires morts pour la France, Christophe Soulard, Editions JPO, 245p, 24,35€.

 

 

La vie et la mort

Louis Pozzo di Borgo est un poète en vers et en prose. Il a chanté sa foi ; il n’a cessé de proclamer son espérance ; il a exprimé toute la charité qui lui soulève le cœur. Ce Pied-Noir aime sa patrie, la France et l’Algérie indissolublement, et à laquelle il ne renonce pas. C’est sa vie et il sait que cette même vie mystérieusement travaille les entrailles de l’histoire où se noue le dessein de Dieu. La parturition nous échappe. On sent les déchirures, on souffre. À quand la délivrance ? Notre ami en a écrit un roman qui met en scène deux compatriotes d’Oran ; ils ont chacun leur propre histoire qui tout à coup se mêlent, distinctes et finalement unes par l’amitié et où se retrouvent toutes les questions passées, présentes et futures. Celles qui taraudent l’humanité devant le Mal et la Mort dont les coups ravageurs ne cessent de frapper le pauvre monde et jusqu’au sein de l’Église de Dieu. Le salut passe par l’épreuve.  HdC

Le saut par la fenêtre, Louis Pozzo di Borgo, Editions Godefroy de Bouillon, 222 p, 24 €.

 

 

La première contre-révolution

Ce petit livre mérite d’être lu : il donne à comprendre à travers une biographie l’ancienne France toujours bien vivante au XVIIIe siècle et le saccage que fut la Révolution dite française. La France réelle et profonde s’opposa à la chimère sanglante qui s’empara de Paris et étendit la tyrannie parisienne à la France entière. On ne se souvient aujourd’hui que de la Vendée et de la chouannerie, de leurs hauts faits et des glorieux noms de leur épopée. Mais partout, à travers la France, une résistance tenta de s’organiser contre ce qui n’était que des bandes d’idéologues et de voyous qui ne pensaient qu’à tout détruire par la terreur. C’est ainsi qu’Edouard et Bernard Ferrand retracent la vie héroïque de François-Louis de Saillans, parfait gentilhomme, officier héroïque lors de l’affaire du partage de la Pologne sous Louis XV et qui prit, au nom des princes, la direction du camp de Jalès, dans les Cévennes, haut-lieu de la première contre-révolution, dès 1792. Saillans ne ménagea pas sa peine. Il avait une véritable stratégie qui visait Lyon et Paris ; il sut fédérer autour de lui les artisans d’un complot contre-révolutionnaire. Il ne put réussir et finit massacré…La vigueur de ceux qui menaient la révolution était aux aguets. L’échec est d’ailleurs instructif. Les auteurs en tirent toutes les leçons. Passionnant. HdC

Le comte de Saillans 1790 – 1792, le premier combattant de la contre-révolution, Édouard Ferrand – Bernard Ferrand, Editions SPM, 145 p, 17 €

 

Le Vatican pour tous

Il existe quelques très beaux livres d’art qui devraient figurer en bonne place dans toutes les bibliothèques. Celui-ci en fait partie. Que rêver de mieux, en effet, que d’avoir à disposition l’intégralité des œuvres des Musées du Vatican, de pouvoir s’y référer et les admirer à volonté ? Même si, évidemment, beaucoup de reproductions sont de petit format, ce qui leur fait perdre en visibilité, il est remarquable de trouver réunies toutes les toiles de la Pinacothèque vaticane, toutes les fresques des appartements Borgia, des Chambres de Raphaël et de la Sixtine, sans parler du musée d’art sacré moderne, ou des collections antiques. Ouvrage de référence d’une qualité remarquable, ce livre est d’abord un perpétuel ravissement pour les yeux, un hymne à la beauté et au génie, puis, pour le croyant, à travers ces œuvres presque toutes à caractère religieux, une occasion de méditer sur les grands mystères de la foi. En quoi il constitue un fabuleux cadeau à faire à des adolescents.

Vatican ; tous les chefs-d’œuvre, Anja Grebe, Flammarion, 525 p, 55 €.

 

 

Une longue rivière de douleur et de passion

Naître à Shanghai, avoir un père médecin et humaniste, une mère aimante qui lui offre un piano de marque Robinson, petite-fille d’une dame qui lui conte des récits ancestraux chinois, serait le début d’une histoire enchantée pour la jeune Zhu Xiao Mei. Mais l’ère de Mao Tsé- Tung s’inscrit dans l’histoire avec son Grand Bond en Avant. À peine après s’être familiarisée avec ce beau piano noir et avoir démontré un don précoce, elle est envoyée subitement dans une école d’État où toutefois elle bénéficie des cours de musique du Maitre Pan Yiming. La répression s’accentuant, elle est orientée dans un camp de rééducation sous prétexte qu’elle est Chushen Buhao, c’est-à-dire : Être de mauvaise origine, car ses parents étaient des bourgeois cultivés. La Révolution culturelle (1966-1976) interdit la musique « bourgeoise et dégénérée ». Adieu Schumann, Mozart et Bach.

Cette épreuve durera cinq ans à la frontière de la Mongolie. Convaincue de la culpabilité de ses parents, elle essaiera de devenir un modèle de la révolution en dénonçant son propre père et en espionnant ses camarades. Après l’humiliation publique de ses professeurs, elle s’accoutume à l’exercice régulier de l’autocritique.

Puis elle découvre un accordéon abandonné et en frappe les touches. L’instrument lui parle et elle retrouve l’essence de son être musical. Cette résurrection lui permet de retranscrire de mémoire le Clavier bien tempéré de Bach. Une fois libérée, elle rejoint Hongkong, puis les États-Unis, où l’accueil fut mitigé. Par la suite elle émigre en France où des rencontres salutaires lui permettront d’entamer une carrière qui deviendra internationale.

Aujourd’hui professeur au Conservatoire de Paris, Zhu Xiao Mei sillonne la planète pour donner des concerts en ouvrant une passerelle entre l’Orient et l’Occident…

Cette artiste, virtuose au talent immense, se révèle principalement dans la musique de Jean-Sébastien Bach. Il faut écouter Zhu Xiao Mei interprétant l’œuvre pour clavier la plus achevée du compositeur Les Variations Goldberg (BWV 988), publiées à Nuremberg, durant l’automne 1741, sous le titre Aria avec différentes variations pour clavecin à deux claviers. Cette œuvre de Bach regroupe les divers styles musicaux : canons, fugues, gigues, chorals ornés avec trente variations, séparées en deux grandes parties. Le cycle ne s’achève pas car il reprend les mesures de l’Aria primordiale. Ce chef-d’œuvre est une quête d’éternité de l’âme. Zhu Xiao Mei en est son interprète. B.S.C.

La rivière et son secret, Zhu Xiao Mei, Editions Robert Laffont, 342 p, Réédition 2016. 20,50 €.

 

Le cri et la souffrance des femmes musulmanes

Lina Murr Nehmé, est un auteur franco-libanais, spécialiste du Moyen Âge et de la Renaissance. Dans son précédent ouvrage Fatwas et Caricatures, la stratégie de l’Islamisme, elle retraçait l’histoire de l’Islam en commentant les hadits et lois qu’un fidèle ne peut transgresser. Elle avertissait ses lecteurs d’une recrudescence de l’Islam et de l’hégémonisme de certains de ses adeptes de plus en plus virulents notamment dans nos pays européens. Le nouveau livre qu’elle vient de faite paraître est consacré à la situation des femmes dans le monde musulman qui se soumet à la lettre aux textes sacrés du Coran, aux hadits ou aux discours d’oulémas. Afin de ne pas céder à une vision strictement théorique, elle argumente son propos de nombreux exemples des plus terrifiants, dont notamment : la séquestration de princesses que le Roi Abdallah d’Arabie Saoudite laisse mourir de faim, et face à cette injustice, l’absence d’intervention du Président Obama pour des raisons économiques. On enchaînera avec l’obligation du voile et sa véritable signification, la lapidation des femmes adultères, l’esclavage des femmes par Daech, Boko Haram et consorts avec les viols qui en découlent, la déclaration de l’impureté de la femme lors de ses menstruations, le rapprochement de la féminité avec l’influence de Satan, les mariages forcés de fillettes et l’autorisation du proxénétisme lorsque les victimes sont des mécréantes, c’est-à-dire juives, chrétiennes ou appartenant à la religion Yézidie. Sur notre territoire l’assassinat de Sarah Halimi à qui l’auteur consacre un chapitre, et les révélations (encore non confirmées par la justice, malgré les témoignages) du comportement sexuel de la star des médias, Tarik Ramadan, en sont les démonstrations les plus frappantes. Un livre à mettre dans les mains de certaines de nos militantes du féminisme !  B.S.C.

L’Islamisme et les Femmes, Lina Murr-Nehmé, Editions Salvator, 284 Pages, 22 €

 

Incroyable Odyssée

Du frisson ? Bien sûr, c’est « palpitant ». Une histoire vraie de commandos de Marine britanniques en 1942 qui sont chargés de mettre à mal les navires allemands à quai et à l’ancre dans le port de Bordeaux. Opération plus que difficile et risquée, tant l’estuaire de la Gironde est protégé, surveillé comme une base importante du trafic allemand. Opération Frankton, du nom du chef du commando : remonter la Gironde en kayak, sans se faire voir. Échec en apparence. 8 membres du commando disparaissent dans l’opération : des noyés, des rescapés mais rattrapés, torturés et fusillés. Les survivants ne le sont que par chance. Mais succès aussi, car les Allemands se sont sentis visés au cœur ; les opérations de résistance en ont été stimulées. Christophe Soulard en un petit livre magistral rend compte de tout : l’audace et l’héroïsme des volontaires anglais, l’incoordination malheureuse des services britanniques, le désarroi allemand, prélude d’une défaite assurée. Le sacrifice n’a pas été inutile.  HdC.

Opération Frankton, L’incroyable odyssée, Christophe Soulard, Editions Bonne Anse, 131 p, 20 €.

 

Poutine sans passion

En cent questions et réponses tous les domaines sont abordés : géographie et politique, économie, sociologie et religion, politique étrangère – très importante – et enfin un portrait affiné du président Poutine. Aucune question, dérangeante ou non, n’est évitée. Chaque réponse est concise et représente un espace de 2 à 3 pages. L’auteur évite tout procès à charge ou à décharge, mais au contraire expose une photographie précise et explicative de ce grand pays dirigé par un des maîtres de notre planète. Ce compte rendu rigoureux, autant dans sa forme que dans son fond, a la vertu de mettre en perspective chaque thème avec un rappel de la chronologie pour chacun d’entre eux. Avec une érudition parfaite, Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste des politiques intérieures et extérieures russes, nous donne les clefs pour mieux comprendre le fonctionnement de ce régime, en n’omettant pas d’en expliquer l’origine. Cette vision intelligente nous permettra d’éviter les jugements à l’emporte-pièce que nous réserve quotidiennement une presse française plus partisane que lucide sur ce sujet. Préface de Thomas Gomart, directeur de l’Ifri (Institut français des relations internationales) organisme auquel appartient l’auteur.  B.S.C.

La Russie de Poutine en 100 questions, Tatiana Kastouéva-Jean, Editions Tallandier, 340 p, 15,90 €

 

 

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