Civilisation

Les mystères de la nature féminine
La femme a toujours été une énigme pour les hommes, mais la femme qui écrit est devenue aujourd’hui un mystère impénétrable.
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La femme a toujours été une énigme pour les hommes, mais la femme qui écrit est devenue aujourd’hui un mystère impénétrable.
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L’homme est « un monstre incompréhensible », répètent les grands écrivains classiques, un monstre au cœur « plein d’ordures », précise Pascal.
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Les récits historiques écrits par des romanciers ont des rapports ambigus avec les ouvrages savants des historiens. Le grand public, lui, ne fait pas dans la dentelle : il estime les premiers passionnants, et décrète les autres ennuyeux. Pourtant, certains savants parviennent à agrémenter leur science, tandis que des écrivains habiles se laissent néanmoins piéger par leur documentation, et lassent les lecteurs.
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Ou en pleine déconfiture ? Il est vrai que la littérature se porte mal, mais plutôt moins mal que l’homme, qui la produit, lequel chemine inéluctablement en étourdi vers la mort. La saison est mauvaise. Mais c’est justement dans ce sale temps-là que vient Noël, avec son étoile, et ses lumignons, avec son Enfançon royal, reçu dans une mangeoire comme une nourriture attendue. Fermons les volets, allumons le feu, et fêtons ces mystères, dont celui de l’écriture, de toutes ces écritures qui sont les petits de l’Écriture Sainte. « Laissez venir à moi les petits enfants. » Qu’ils viennent donc, les petits écrivains, qu’ils sortent de leurs boîtes de papier, qu’ils entonnent leurs chants de gloire.
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Le premier est celui des paysans des hauteurs isolées, que Marion Fayolle peint dans son roman Du même bois (éd. Gallimard). Le second est celui des petites patries héroïques, qu’Olivier Norek met en scène dans Les guerriers de l’hiver (éd. Michel Lafon). Marion Fayolle entre dans la carrière avec ce premier roman ; Olivier Norek continue son œuvre.
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La vanité humaine prétend que la parole est action, mais le seul langage capable de transformer le monde, c’est celui de Dieu.
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La parole est le fondement de toute civilisation. Bien plus que la force ou que la maîtrise technique, avoir une langue, la posséder et en user adroitement, l’écrire enfin, ce qui lui confère une mystérieuse éternité, voilà le fonds à partir duquel l’humanité se révèle, se développe, et peut même se réinventer. C’est le sujet de Philippe Comar.
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Mettons-nous au travail sans tarder.
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Il faut des maîtres, puisqu’on naît apprenti. Aussi est-ce un drame que l’effondrement de l’instruction publique.
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Olivier Bourdeaut a le don du style : ses précédents romans l’ont montré. Mais voilà que son dernier livre, Développement personnel (éd. Finitude), nous apprend qu’il n’a plus d’inspiration, ne sait plus quoi raconter ; après rappel de ses autres problèmes, il en conclut qu’il n’est qu’un grotesque.
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La littérature est un jouet extraordinaire, mais tout le monde ne sait pas s’en servir. Beaucoup s’évertuent, s’essoufflent et meurent étouffés, la gorge obstruée de mots trop gros pour eux. Leurs cadavres encombrent les étals des libraires, sur un lit de réclames qui les empêche de sentir mauvais. Passons. Allons plutôt nous amuser avec deux enchanteurs dégourdis. L’un adore faire le grand soleil et la course en sac, l’autre, secouer les marionnettes. Commençons par le second, ce qui nous permettra immanquablement de finir par le premier.
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La littérature aime jouer du pouvoir d’enchantement des lieux, comme nous le montrent deux livres récents, La carcasse du Bon Secours de Dominique Thomas, et 10, villa Gagliardini de Marie Sizun.