Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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On ne compte plus les biographies écrites sur le maréchal de Lattre. Celle que vient de publier Ivan Cadeau est intéressante à plus d’un titre : d’abord, le livre est court, bien écrit, extrêmement précis, faisant la part entre les légendes, la vérité et les interrogations. L’homme d’abord, apprécié ou détesté, grand chef à n’en pas douter, qui consacra presque toute sa vie à l’armée : pendant la Grande Guerre où il fut blessé de nombreuses fois, décoré… Un séjour au Maroc, le commandement du 15-1, et puis la 14e division d’infanterie avec laquelle il tint tête aux Allemands en 1940 pendant plusieurs jours dans les Ardennes, leur infligeant de lourdes pertes mais finalement obligé de se replier en ordre jusqu’à Clermont-Ferrand. Ce sera ensuite l’armée d’Armistice, sa tentative pour mettre en place un outil efficace contre l’Occupant. De Lattre adhéra aux idées de la « Révolution nationale » mais ne s’intéressa guère au maréchal Pétain et aux hommes politiques qui gravitaient autour de lui. Après l’invasion de la zone libre, on le retrouve à la tête de l’armée B en Afrique du Nord, plus tard Première Armée française qu’il dirigea victorieusement jusqu’à victoire finale de mai 1945.
De Lattre joua un rôle important au début de la Guerre froide, puis en Indochine où il redressa une situation désespérée qu’il ne put achever pour cause de maladie en phase terminale.
De Lattre fut aussi un meneur d’hommes, un éducateur, persuadé que seule l’éducation permettrait de faire émerger des chefs parmi la jeunesse : il voulait des soldats citoyens. Il n’aura de cesse de créer des écoles de formation comme à Opme et Salombô.
Une synthèse à avoir dans sa bibliothèque.