Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Votre livre est un drôle d’objet qui réunit deux ouvrages en un…
C’est une idée d’éditeur originale : il s’agit de traiter les sujets en les associations à leurs contraires. Cela donne droite et gauche, guerre et paix, enfer et paradis. Le thème et son double inversé construisent ainsi un propos complémentaire qui permet de faire « le tour de la question » – c’est le titre de la collection. Le tout est illustré par une riche iconographie.
Pourquoi ce thème : paradis et enfer ?
Comme le disait le cardinal Ratzinger, le ciel n’est pas un lieu sans histoire. Or, il me semble que nous ne connaissons plus cette histoire, du moins en Occident. Comme si un certain discours, longtemps majoritaire, avait noyé les fins dernières sous une vague religiosité ou chacun aurait « droit » au paradis. Rappelez-vous la chanson de Polnareff : « On ira tous au paradis ! ». Ce projet m’a intéressé car il permettait, d’une certaine façon, de remettre l’église au centre du village. Pour autant, ce livre n’est pas une réflexion théologique et s’adresse au grand public. Il ne tourne pas exclusivement autour de la foi chrétienne mais parle également des hommes de l’Egypte antique et de la Mésopotamie, de l’ancienne Scandinavie et des cultures de l’islam. Toutes les grandes civilisations sont fondées sur le sacré !
Le dernier chapitre s’intitule « l’enfer sur terre ». Pourquoi ?
Les idéologies matérialistes du XXe siècle et leurs univers concentrationnaires ont ruiné l’idée de paradis terrestre. « Dieu est mort », disait Nietzsche. Je voulais montrer ce que devient le diable quand on a tué Dieu.