Recevez la lettre mensuelle de Politique Magazine

Fermer
Facebook Twitter Youtube

Article consultable sur https://politiquemagazine.fr

Poésie, ô perle de la pensée

Facebook Twitter Email Imprimer

Il est encore aujourd’hui des poètes. Des vrais et donc qui écrivent de vrais vers en respectant les rythmes, la mélodie, le retour si nécessaire de la rime, bref la prosodie et ses multiples claviers, ses ressources presqu’infinies d’expression.

Jean Hautepierre en est un. Il commence à posséder à son actif une œuvre non négligeable. Des tragédies, Néron, Tristan et Yseult, le Prince de Carcosa, Le Roi en jaune, des poèmes en forme d’épopée, Le Siège, un roman, Le meurtre de la Tour de Cristal, des traductions poétiques d’Edgar Poe, des essais. Au théâtre du Nord-Ouest, il a organisé un festival de théâtre en vers contemporain. Bref, il milite pour l’art.

C’est assez rare pour être remarqué et admiré. Il n’hésite pas à inventer des rythmes nouveaux, jusqu’aux vers de 14 et 16 pieds qui gardent force, forme et consistance. Son inspiration est sombre et s’éploie sous un ciel ténébreux ; elle s’alimente à de vieux mythes européens qu’il renouvelle dans un style dramatique. Tout est symbole. Ce qui hante son imagination, c’est le poignant spectacle des soleils qui se meurent et des terres qui se fendillent ; tout ce qui est beau et noble est voué à disparaître. La mort est la clef de la vie.

Il y a là une puissance d’écriture qui frappe de manière répétitive. N’y aurait-il pas moyen d’en faire jaillir une étincelle d’espérance ? Une aurore au doigt de rose ?

Jean Hautepierre chez Pardès, aux Éditions de l’Oeil du Sphinx et aux Éditions Publibook.

Facebook Twitter Email Imprimer

Abonnez-vous Abonnement Faire un don

Articles liés

Inscription à la newsletter

Ne manquez aucun article de Politique Magazine !

Recevez un numéro gratuit

Vous souhaitez découvrir la version papier de Politique Magazine ?

Cliquez sur le bouton ci-dessous et recevez un numéro gratuit !