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Écologie autoritaire et synodalité contrôlée : les approches particulières du pape François

François réunit, dans son discours et ses actes, l’éloge du dialogue et la volonté d’imposer ses solutions. Qu’il s’agisse de gouverner l’Église ou de sauver la planète, deux missions qui lui paraissent aussi légitimes l’une que l’autre, le pape est surtout en faveur d’un gouvernement central et omnipotent sans intermédiaires.

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Écologie autoritaire et synodalité contrôlée : les approches particulières du pape François

Certaines des prises de positions récentes du pape François mettent à nouveau en évidence des facteurs communs caractéristiques de son approche très particulière, alors même qu’elles portent sur des sujets très différents. Ainsi sa demande d’une gouvernance écologique mondiale, d’un côté, ou le processus synodal, de l’autre. L’examen de l’un et de l’autre montre ainsi qu’ils mettent en jeu une conception bien spécifique du pouvoir, ainsi que du rapport à la vérité et à la doctrine. Souligner cette spécificité très personnelle de l’approche de François n’enlève rien à son autorité pastorale, mais la situe avec ses forces et ses limites. Et donc ses risques.

Une gouvernance mondiale autoritaire ?

Même si le récent texte Laudate Deum n’innove pas par rapport à Laudato si’, il contient des passages symptomatiques d’une certaine conception du pouvoir. D’un côté, en effet, le pape, excédé par ce qu’il estime être l’inertie générale, en appelle à une direction mondiale autoritaire ; il demande en effet (§ 35) « des organisations mondiales plus efficaces, dotées d’autorité pour assurer le bien commun mondial, l’éradication de la faim et de la misère ainsi qu’une réelle défense des droits humains fondamentaux. » Quant aux COPs, dont à venir la COP28 de Dubaï, là aussi, dit-il (§ 52), « les accords n’ont été que peu mis en œuvre parce qu’aucun mécanisme adéquat de contrôle, de révision périodique et de sanction en cas de manquement, n’a été établi. ». Et donc (§ 59) « si l’on veut sincèrement que la COP28 soit historique, qu’elle nous honore et nous ennoblisse en tant qu’êtres humains, on ne peut qu’attendre des formes contraignantes de transition énergétique qui présentent trois caractéristiques : efficaces, contraignantes et facilement contrôlables ». La base politique de ces autorités n’est pas précisée. Ce qui compte, c’est qu’elles puissent imposer leurs décisions.

Ce qui contraste avec la critique (fondée) du paradigme technocratique qu’on trouve par ailleurs dans ce même texte. Et notamment au § 23 : « Il est effrayant de constater que les capacités accrues de la technologie donnent à ceux qui ont la connaissance, et surtout le pouvoir économique d’en faire usage, une emprise impressionnante sur l’ensemble de l’humanité et sur le monde entier. Jamais l’humanité n’a eu autant de pouvoir sur elle-même et rien ne garantit qu’elle s’en servira bien, surtout si l’on considère la manière dont elle est en train de l’utiliser. En quelles mains se trouve et pourrait se trouver tant de pouvoir ? Il est terriblement risqué qu’il réside en une petite partie de l’humanité ».  Naturellement ce que le pape dénonce ici, ce sont les puissants, selon lui mal intentionnés presque par définition. Mais combien plus ce texte pourrait s’appliquer à un pouvoir mondialisé ! Car qu’y aurait-il de plus technocratique qu’une telle autorité ? Technocratie mêlée de compromis politiques à haut niveau comme il se doit. Ainsi de l’idée de fixation mondiale d’un prix du carbone.

Il est vrai que cette demande d’une autorité mondiale retrouve sous des formes différentes un thème qui remonte à Jean XXIII, relayé ensuite par Benoît XVI. Dans Pacem in Terris, Jean XXIII disait (en 1963) au § 137 : « de nos jours, le bien commun universel pose des problèmes de dimensions mondiales. Ils ne peuvent être résolus que par une autorité publique dont le pouvoir, la constitution et les moyens d’action prennent eux aussi des dimensions mondiales et qui puisse exercer son action sur toute l’étendue de la terre. » Mais en même temps, ajoutait-il, « il n’appartient pas à l’autorité de la communauté mondiale de limiter l’action que les États exercent dans leur sphère propre, ni de se substituer à eux. » Caritas in Veritate de Benoît XVI a repris le thème cinquante ans après (en 2009), au § 67 : « Pour le gouvernement de l’économie mondiale, pour assainir les économies frappées par la crise [etc.], pour assurer la protection de l’environnement et pour réguler les flux migratoires, il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale telle qu’elle a déjà été esquissée par […] Jean XXIII. Une telle Autorité devra être réglée par le droit, se conformer de manière cohérente aux principes de subsidiarité et de solidarité, être ordonnée à la réalisation du bien commun […] Cette Autorité devra en outre être reconnue par tous, jouir d’un pouvoir effectif pour assurer à chacun la sécurité, le respect de la justice et des droits ». Dans les deux cas, une déclaration utopique un peu étrange, qui ne tranche pas entre l’appel à la décision mondiale et le rappel soigneux de la nécessaire subsidiarité. Le pape François lui donne un tour particulier, plus concret, et surtout fort peu subsidiaire. Et il insiste avec beaucoup plus de force sur ce qu’il estime être l’urgence.

Remarquons que ce thème de l’autorité mondiale est un de ses leitmotivs. Ainsi dans Fratelli tutti (2020), après une critique du rôle jugé étriqué et dépassé des nations (§ 172) : « le XXIe siècle est le théâtre d’un affaiblissement du pouvoir des États nationaux, surtout parce que la dimension économique et financière, de caractère transnational, tend à prédominer sur la politique. Dans ce contexte, la maturation d’institutions internationales devient indispensable, qui doivent être plus fortes et efficacement organisées, avec des autorités désignées équitablement par accord entre les gouvernements nationaux, et dotées de pouvoir pour sanctionner. […] On devrait au moins inclure la création d’organisations mondiales plus efficaces, dotées d’autorité pour assurer le bien commun mondial, l’éradication de la faim et de la misère ainsi qu’une réelle défense des droits humains fondamentaux. »

Confortée par la pression des bases

Cela ne veut toutefois pas dire que le pape néglige le niveau des bases. Mais dans sa démarche leur rôle est différent de l’approche subsidiaire classique. D’un autre côté, en effet, le pape reprend dans ce même Laudate Deum des thèmes qui lui sont familiers : l’opposition entre les puissants, généralement vus comme mal intentionnés et nocifs, et la base populaire, toujours saine, approche qu’en d’autre domaines on serait tenté de situer comme populiste. À un bout, (§ 13) « malheureusement, la crise climatique n’est pas vraiment un sujet d’intérêt pour les grandes puissances économiques, soucieuses du plus grand profit au moindre coût et dans les plus brefs délais possibles. » (§ 29) « La décadence éthique du pouvoir réel est déguisée par le marketing et les fausses informations, qui sont des mécanismes utiles aux mains de ceux qui disposent de plus de ressources afin d’influencer l’opinion publique » et (§ 31) « La logique du profit maximum au moindre coût, déguisée en rationalité, en progrès et en promesses illusoires, rend impossible tout souci sincère de la Maison commune et toute préoccupation pour la promotion des laissés-pour-compte de la société ».

Tandis qu’à l’autre bout, à la base (§ 38) « à moyen terme, la mondialisation favorise les échanges culturels spontanés, une plus grande connaissance mutuelle et des chemins d’intégration des populations qui finissent par conduire à un multilatéralisme ‘d’en bas’ et pas seulement décidé par les élites du pouvoir », (§ 43) « Dans ce cadre, des espaces de conversation, de consultation, d’arbitrage, de résolution des conflits et de supervision sont nécessaires, bref, une sorte de plus grande ‘démocratisation’ dans la sphère mondiale pour exprimer et intégrer les différentes situations ». Il va même jusqu’à soutenir (§ 58) que « lors des conférences sur le climat, les actions de groupes fustigés comme ‘radicalisés’ attirent souvent l’attention. Mais ils comblent un vide de la société dans son ensemble qui devrait exercer une saine ‘pression’ ; car toute famille doit penser que l’avenir de ses enfants est en jeu ». Le rapprochement entre l’avenir de nos enfants et ceux qui sont souvent des milices d’extrême gauche violentes est indéniablement provocateur.

Mais la limite principale de cette analyse n’est pas là : elle est dans le fait que, dans la résistance aux mesures écologiques, on trouve très souvent dans la réalité des forces populaires, et ce n’est pas, ou pas seulement, parce qu’elles seraient manipulées, tant s’en faut ; c’est parce qu’elles sont bien plus affectées par ces mesures que les puissants, qui savent et peuvent s’adapter. Le pape ne paraît pas intégrer véritablement un fait comme la révolte des Gilets jaunes ; alors qu’en face, à Davos, l’idée d’écologie ne fait aucun problème, encore moins celle d’une gouvernance mondiale. En réalité, dans la pratique, si jamais cette idée de gouvernance mondiale écologique débouchait, ce serait évidemment avec les gens que Davos symbolise que cela se ferait (privés ou publics) ; ceux que le pape conspue régulièrement – mais qu’il consulte aussi à l’occasion.

Des perspectives limitées

Il faut cependant admettre que, dans les domaines qu’on vient d’évoquer, l’effet de ces prises de position pontificales sera a priori sinon négligeable, du moins très limité. Sans avoir un écho massif, elles ont été aimablement saluées par des gens qui étaient de toute façon d’accord, communiant dans une doxa dominante qui tend bien plus à admettre le réchauffement qu’à le nier : le cri du pape ne fait que s’ajouter à toutes ces voix partout présentes. Mais une occasion est perdue de rappeler un principe cher à l’Église, et valable notamment en écologie, celui de subsidiarité.

Quant à la mise en place réelle d’une telle autorité mondiale, ses chances sont comme on sait très faibles dans le contexte géopolitique actuel, multipolaire, et a fortiori dans ce domaine où les intérêts sont très divergents. Cela ne veut pas dire que des actions ne sont pas possibles sur tel ou tel point, mais sans proportion avec la thématique ici évoquée. Ce n’est pas comme cela que la planète sera sauvée, si elle peut et doit l’être.

Similitude des procédés avec le synode

Plus troublante, et plus suggestive, est l’affinité que l’analyse peut mettre en évidence entre ce qui vient d’être dit sur le climat, et le processus dit synodal. Dans ce dernier aussi on rencontre le même double mouvement : d’un côté l’exaltation des initiatives et consultations à la base, mais selon un modus operandi à la représentativité limitée et encadré dans ses conclusions successives ; et le même appel à une mystique du peuple sous-jacente. Cela sera suivi des réunions d’un synode qui travaillera à huis clos. Le tout est mis sous l’égide de l’Esprit Saint – sans que rien n’établisse d’ailleurs que ce dernier, qui selon la Bible souffle où il veut, authentifie ce qu’on mettra sous son nom : la dynamique des groupes est une chose, le souffle de l’Esprit en est une autre.

Et de l’autre côté, on rencontrera surtout au terme du processus la décision pontificale, souveraine. Le choix ultime appartiendra au pape, avec d’autant plus de liberté pour agir que des idées diverses auront pu passer le stade antérieur. On l’a vu avec le Synode sur l’Amazonie : cela va probablement se répéter ici. L’enjeu a été très volontairement conçu large ; l’Instrumentum laboris remet sur la table de nombreux sujets auxquels le magistère antérieur était convaincu d’avoir apporté des réponses doctrinales. Cela dit, et à l’exemple du Synode sur l’Amazonie comme de celui sur la famille, cela ne résulte pas nécessairement d’un téléguidage, même si certains comme le cardinal Zen parlent de manipulation. Il y a des chances au contraire que, comme dans les cas précédents, et selon sa méthode, le pape laisse s’exprimer une gamme de positions, passablement canalisées bien sûr mais en partie excessives, comme des ballons d’essai, pour choisir ensuite le degré qui lui convient, qui va dans son sens sans créer la déchirure qu’il redoute. On devra attendre 2025 pour avoir la réponse finale.

En tout cas, la ressemblance avec le processus de gouvernance écologique est manifeste : conversations à la base, décisions souveraines en haut ; avec dans les deux cas la même mise entre parenthèses des structures intermédiaires, toutes deux d’ailleurs régulièrement marginalisées ou critiquées par le pape : en l’espèce, les nations d’un côté, le clergé de l’autre. Cela dit, il y a une différence évidente et majeure : dans le cas du synode, le pape est dans son domaine, et son discours est performatif. En revanche celui de l’écologie est hors de sa portée, et le discours est alors essentiellement – comme on dit – ‘prophétique’.

Contenu idéologique

Ceci nous met sur la piste d’un aspect important, qui concerne les idées. Cette fois, on pourrait presque dire que, entre les deux domaines évoqués, les méthodes sont opposées. Dans les sujets externes, et notamment en écologie, c’est une forme de dogmatisme : il y a une seule vérité et on fustige les critiques ; on retrouve une approche quelque peu semblable avec les migrants. En matière religieuse, c’est une stratégie inverse qui est mise en œuvre, du fait que le stock de dogmes hérités ne va pas toujours dans le sens voulu, et bloque. Dans ce cas, alors que le progressiste traditionnel, plus intellectuel, prenait ces dogmes de front et tentait de les écarter ou de les remplacer, le pape François, lui, ne croit pas, en soi, à l’approche dogmatique, qu’il juge mutilante, la bonne démarche étant pour lui celle des processus (le temps supérieur à l’espace, la réalité supérieure à l’idée, etc.). Dès lors, il contourne.

En matière morale, la méthode s’appuie alors sur une forme de renouveau de la casuistique : le jugement moral au cas par cas est le recours absolu par utilisation systématique du terme de ’discernement’. En ’discernant’, on peut cas par cas faire ce que la logique de la doctrine exclut, ce qui permet de contourner les effets jugés abrasifs du dogme moral, dans le cadre d’une culture qui est finalement celle de l’ambiguïté étudiée. Nous en avons plusieurs exemples : la fameuse note de bas de page de Amoris Laetitia sur les divorcés remariés, ou plus récemment la réponse aux dubia de certains cardinaux sur la bénédiction des couples homosexuels. S’y ajoute l’usage d’un vocabulaire lui aussi flou ou ambigu, dont les mots synode ou voie synodale sont de bons exemples. En un sens, cela vise aussi la nature même du synode en cours, qui se présente comme synode d’évêques, alors qu’il ne l’est plus vraiment dans sa logique – et qu’il n’a pas grand-chose à voir avec les synodes des Églises orientales.

Dans un autre domaine, on peut trouver une analogie entre ce procédé et ce qu’on constate dans le dialogue interreligieux. D’un côté, des palabres à la base, sympathiques sans doute, mais de peu d’effet autre que la rencontre entre personnes ; de l’autre, le rapport direct du pape avec le grand imam d’Al-Azhar, débouchant sur des déclarations communes, floues et parfois théologiquement bizarres (la pluralité des religions supposée voulue par Dieu, si on en croit le document final). Et le pape ne manque pas une occasion dans ses textes majeurs d’en appeler à toutes les religions, de fait mises sur le même plan, sans que cela donne lieu là aussi à une quelconque explicitation doctrinale.

Dans un livre de 2019, La révélation chrétienne ou l’éternité dans le temps, je soulignais la remarquable continuité et cohérence du développement doctrinal catholique antérieur, authentifié par le magistère. Mais je relevais à la fin : « une tendance se répand, consistant dans la pratique à laisser la doctrine morale ou la discipline ecclésiale comme elles sont, mais à les voir en quelque sorte comme un bel idéal ; et, parallèlement, à introduire dans la pratique des changements inconsistants avec elles, laissés à l’appréciation personnelle ou à celle de leurs pasteurs. Cette tentation peut être lourde de conséquences sur la manière dont les croyants vivent leur foi, avec le risque éventuel d’une double morale et surtout d’un certain subjectivisme ». Nous y sommes.

Des éléments communs et convergents

Nous nous trouvons donc devant des paradoxes. Le pape paraît admettre sans sourciller l’autorité des scientifiques, exigeant une mise en œuvre prompte et efficace de leurs préconisations, au niveau international. Mais il s’inquiète de l’usage excessif de l’enseignement moral de l’Église (les dogmes moraux utilisés, dit-il, comme des pierres qu’on lance aux gens) ; il ne le modifie pas frontalement (peine de mort mise à part), mais il donne sur les points délicats diverses méthodes ou indications pour en pratique le contourner, quitte à assumer ce qu’il faut bien appeler une incohérence de fait avec les principes. De même, par ailleurs, il souligne sans cesse les richesses des religions diverses, contrastant avec le cléricalisme endémique qui empesterait semble-t-il la sienne, et paraît s’accommoder de cette pluralité peu compatible avec la doctrine. Et dans un autre domaine, il exalte la supposée bonne santé morale et religieuse des masses, et fustige l’égoïsme des puissants en proie à un paradigme technocratique paralysant ; mais c’est pour recommander une approche mondialisée qui aboutirait naturellement à une emprise sans précédent de ces derniers.

Mais il y a en fait, au fond de tout cela, des éléments communs et convergents. L’un est à l’évidence cette exaltation de bien des idées et thématiques dominantes de l’époque, et plus généralement de ce qui est en dehors de l’Église, qui paraissent jouir d’un a priori systématique de sympathie, soit pour les approuver tels quels (comme l’écologie), soit pour les écouter et leur donner une place, ainsi en matière de mœurs. Comme si l’Esprit Saint parlait désormais essentiellement à travers le monde. L’autre élément est le goût prononcé pour les méthodes autoritaires, après un foisonnement à la base qui est ensuite arbitré par en-haut ; mais où tout ce qui est intermédiaire tend à s’effacer dans l’insignifiance.

Le risque de ces processus par glissade, que le pape souhaite contrôlés, est qu’on ne s’y retrouve plus : ce qui est retenu par les uns est une forme de rupture bienvenue ; par les autres, un blanc-seing donné aux idées de l’époque, ou un appui donné de fait à des forces dangereuses. Un peu de clarification et de cohérence s’imposerait. Et un peu plus de subsidiarité vraie.

 

Illustration : « Le chef d’orchestre est au service de cette sorte de miracle qu’est chaque fois l’exécution d’une symphonie. Il doit écouter plus que tous les autres, et en même temps sa tâche est d’aider chacun et tout l’orchestre à développer au maximum la fidélité créative, une fidélité à l’œuvre qui est exécutée, mais créative, capable de donner une âme à la partition, de la faire résonner dans l’ici et le maintenant, d’une manière unique. […] Il nous est bon de nous reconnaître dans l’image de l’orchestre, pour apprendre davantage à être Église symphonique et synodale », a dit le pape François (30 septembre), qui a écrit la partition et conduit l’orchestre.

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