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Macron, Deuxième bilan 

Dresser le bilan du quinquennat Macron est prématuré. D’une part parce que ce quinquennat va évidemment se prolonger, d’autre part parce que nous ne sommes pas à l’abri de mauvaises surprises supplémentaires.

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Macron, Deuxième bilan 

German Chancellor Angela Merkel, right, French President Emmanuel Macron, left, and Russia's President Vladimir Putin pose for a picture prior to a meeting during the G20 summit in Hamburg, Germany, Saturday, July 8, 2017. Leaders of the world's top economic powers are wrapping up their search for common ground on trade, climate change and a host of other issues at the Group of 20 summit in Hamburg Saturday, a meeting overshadowed by violent clashes between anti-globalization activists and police. (Tobias Schwarz/Pool Photo)/TKMY306/17189274202068/POOL PHOTO/1707080952

Au point où en sont rendus le président-pas-encore-candidat (à l’heure où j’écris ces lignes), ses ministres et tout l’appareil de l’État, tous totalement libérés d’un quelconque contre-pouvoir et d’un quelconque contrôle d’on ne sait quelles institutions, on peut imaginer le pire
Mais tentons quand même l’exercice. Après la politique étrangère et l’énergie – sujet jamais épuisé, surtout en considérant les événements actuels –, regardons l’économie française, ce champ de ruines, et la sécurité, cette farce. Macron, agent enthousiaste de la mondialisation, a poursuivi en tant que Président, la politique qu’il avait conduite en tant que ministre de Hollande : ne jamais servir les réels intérêts de la France, toujours préférer une vision financière, liquide, immatérielle des rapports économiques, osciller entre une prétendue souveraineté, affirmée mais jamais affermie, et un goût dispendieux pour le grandiose sans avenir commercial.
Quant à la sécurité, elle suit la même pente : ce qui allait bien ne va pas mieux, ce qui allait mal a empiré, et les Français ont bien raison non pas de sentir mais d’observer et d’éprouver une insécurité croissante, où l’inefficacité de la police va de pair avec l’augmentation de ses effectifs – tout entier consacrés à un maintien de l’ordre très politique – et avec la mauvaise volonté des juges, qui ne veulent pas abandonner leurs dogmes victimaires.
Alors que l’élection approche, il est donc temps de se poser la question du bilan d’un point de vue philosophique : Macron a-t-il servi le bien commun ? Le servira-t-il à l’avenir ? Mérite-t-il nos voix ? Comment véritablement utiliser son bulletin pour servir la France plus qu’un parti ou une passion ?

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