Civilisation
Vauban pour toujours
1692, le duc de Savoie franchit le col de Vars, emporte Embrun, puis Gap. Louis XIV demande à Vauban de fortifier le Queyras.
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Et nous nous arrêtions aux heures incertaines
Quand les astres brillaient encore pâles et hauts,
Sous le calme obsédant des splendeurs souveraines,
Avares de vigueur autant que de sanglots.
Notre poète est un ami. Il écrit de beaux vers depuis toujours. Nous l’avons suivi et encouragé avec sympathie, lors de la parution de ses épopées et de ses tragédies. Il vient de publier ou republier une partie de ses œuvres sous le titre Le Testament de la licorne. Il ose sortir de l’ombre des poésies de jeunesse qu’il intitule Les idoles. Il y a des perles, pour reprendre l’expression de Vigny dont on sent l’influence sur le jeune auteur, comme celle de Mallarmé qu’il avoue pour, prétend-il, la répudier. Mais est-ce si vrai ? Un rythme aussi varié que précis, jusqu’en ses plus longs vers, une tournure ciselée, une rigueur de forme et de fond, un goût du mystère et de la méditation qui excite sans lasser, un héroïsme de l’âme qui se coule dans la chevauchée superbe d’une poésie aussi sublime que discrète.