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KIRK DOUGLAS

Epilogue du Règlement de comptes à OK Corral : Spartacus est définitivement parti au ciel.

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KIRK DOUGLAS

Le fils de chiffonnier russe juif exilé, né au 46 Eagle Street à Amsterdam, dans l’État de New York, et qui fut classé, en 1999, par l’American Film Institute, comme la dix-septième plus grande vedette masculine du cinéma américain de tous les temps, nous a quitté à l’âge de 103 ans. Un patriarche du cinéma mondial.

Cet immense acteur, qui a interprété de grands personnages, savait s’impliquer et même sublimer son interprétation. En mêlant l’expressionisme et parfois l’humour à son jeu, a contrario de l’école dramatique de l’époque, l’Actors Studio, il sut transcender ses rôles.

À cet égard il est proche de Charlton Heston qui, dans la démesure, lui permettait d’interpréter des personnages hors norme, tels Moïse, Ben-Hur, le Cid , Buffalo Bill, Marc Antoine, Richelieu, Sherlock Holmes… Kirk Douglas était de la même veine, il était aussi l’interprète du mythe et de l’aventure : Ulysse, Vingt-mille lieues sous les mers, Spartacus, Les Vikings ou le colonel Dax dans Les Sentiers de la gloire. Adulé par le public, Douglas a tourné avec les meilleurs et plus talentueux réalisateurs comme Brian De Palma, Stanley Kubrick, Vincente Minnelli, John Huston, Howard Hawks, Otto Preminger, Joseph L. Mankiewicz, Elia Kazan, Billy Wilder et King Vidor ; et dans cette carrière il fut confronté à des géants, qui furent ses amis, Robert Mitchum, Burt Lancaster et Anthony Quinn (immense acteur mais aussi un peintre de grand renom).

Au-delà de toutes ces réalisations, on s’attardera sur son interprétation de Van Gogh dans La Vie passionnée de Vincent van Gogh (titre original : Lust for Life), film réalisé par Vincente Minnelli, sorti en 1956. Durant ce tournage en Belgique, l’osmose entre son personnage et lui-même l’amena au bord de la schizophrénie tant son investissement dramatique était intense.

Et nous, nous n’irons plus au saloon prendre un verre avec Doc Holliday…

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