La troisième guerre d’Algérie est commencée. À l’heure où ces lignes s’écrivent, soit le 25 novembre, toujours aucune nouvelle de Boualem Sansal. Il est emprisonné, vraisemblablement à Alger où il a été arrêté à la sortie de l’aéroport le 16 novembre venant de France. Évidemment sans droit, par pur arbitraire d’un gouvernement tyrannique qui ne supporte pas la contradiction. Au mépris du droit français dont il relève, car il a la nationalité française, et qui aurait dû s’exercer naturellement et immédiatement par une intervention diplomatique et juridique au plus haut niveau. Ce qui n’a pas été le cas, bien sûr.